Lundi, journée « chômée » pour l'aéroport de Sétif Le ministre du Tourisme, Noureddine Moussa, qui se rend aujourd'hui à Sétif pour une visite de travail, doit, avant de rallier la capitale des Hauts-Plateaux, descendre à l'aéroport de... Constantine où il sera accueilli par les autorités locales de... Sétif, puis faire par route 128 km séparant les antiques Cirta et Sitifis. A l'issue de la visite, le même itinéraire est proposé au membre du gouvernement et aux autorités des hautes plaines obligées de faire la navette. Lundi, l'aéroport de Sétif étant « au chômage », les passagers pour Sétif sont conviés à ce parcours du combattant. Devant ce scénario, une simple question nous taraude l'esprit : pourquoi faire un aéroport qui n'assure pas le pèlerinage des citoyens d'un bassin de plus de 6 millions d'âmes et ne fonctionnant, de surcroît, pas à plein temps ? Dire que cette infrastructure dans l'attente de l'extension de sa piste à 2900 m assure, de fort belle manière, l'intérim de l'aéroport de Béjaïa fermé pour travaux. Concours d'architecture, dites-vous ? Le concours d'architecture pour le projet du futur siège du ministère des Affaires religieuses au Caroubier fait des vagues. Selon un concurrent, la commission chargée de l'évaluation des offres a choisi la proposition architecturale qui n'a pas eu les faveurs du jury. L'heureux élu l'a remporté parce qu'il a présenté « le meilleur dossier administratif » ! Faut-il croire que les consultations ne sont que de simples procédures de faire-valoir, que l'on puisse désigner un lauréat non pas pour son œuvre, mais sur la base d'un simple dossier administratif ? Ceux qui ont participé au concours initié par le ministère des Affaires religieuses restent convaincus que les dés étaient pipés. Des experts sur le site des essais nucléaires français Une délégation d'experts et chercheurs, participant au Colloque international sur les essais nucléaires dans le monde : cas du Sahara algérien, a effectué une visite au site Mont Taourirt Ten Fella, à 175 km au nord du chef-lieu de la wilaya de Tamanrasset, théâtre des essais nucléaires français entre 1962 et 1967. La délégation a pris connaissance des répercussions des essais nucléaires sur l'environnement et qui constituent toujours un danger réel pour l'homme. L'entrepreneur enlevé libéré L'entrepreneur dont on était sans nouvelle depuis son enlèvement, mardi, dans la commune de Boukram (Lakhdaria) par un groupe armé, a été relâché, hier, par ses ravisseurs. On ignore s'il y a eu rançon. L'homme, natif de Ahl Kseur, a pu ainsi regagner son domicile vers @h du matin. Agé de 40 ans environ, il effectuait, ce mardi matin, des travaux de réfection sur une route de Boukram, en compagnie de son neveu. C'est alors qu'ils ont été abordés par quatre individus armés de kalachnikov. Sous la menace des armes automatiques, l'entrepreneur et son neveu ont été contraints de suivre leurs ravisseurs. Le neveu a été relâché le jour même vers 15h. Mais l'entrepreneur a été gardé en captivité pendant quatre jours. Temps nécessaire sans doute pour négocier sa libération avec sa famille contre une rançon. Une jeune fille écrasée par un fourgon à Bouzguène Une jeune fille âgée de 28 ans a été victime, samedi d'un grave accident de la circulation à l'intérieur de son village Ahrik, distant de 5 km du chef-lieu de la commune de Bouzeguene. Cela s'est passé à l'embouchure d'une ruelle étroite de son village. Le conducteur du fourgon effectuait, selon des témoins oculaires, une manœuvre sur la grande place, lorsqu'il a étrangement perdu le contrôle de son véhicule. Le chauffeur faisait, semble-t-il, une marche arrière dans une ruelle étroite bondée en cette matinée. La jeune fille ayant vu l'enfant sur le passage du bolide a accouru pour le dégager de justesse, mais elle a été plaquée par le fourgon contre le mur d'une habitation lui causant de sérieuses blessures à la tête et à la poitrine. Evacuée en urgence à l'hôpital, elle est toujours dans un état grave et serait aux dernières nouvelles toujours inconsciente.