Si l'apprentissage, la formation et l'enseignement professionnels représentent de colossaux investissements financiers pour équiper les 2 instituts, les 9 centres et les 7 annexes, il faut savoir qu'il n'y a pas eu d'autres réalisations d'infrastructures de formation dans la wilaya ces dernières années. La toute dernière opération concerne la réhabilitation du centre de formation Allelick. Il avait été transformé en centre de détention pour finalement être rendu à sa vocation initiale. Les 2 instituts, dont celui national spécialisé Didouche Mourad avec ses 2 annexes d'El Hadjar et de Aïn Berda, sont saturés. Particulièrement celui de Didouche Mourad qui accueille à lui seul 3091 stagiaires. En service depuis des années, l'institut de Bouhdid avec ses 162 stagiaires est toujours sous le coup de la suspicion. Elle porte sur l'acquisition à la fin des années 1980, d'un important équipement destiné au tournage et au fraisage qui, depuis sa mise en place, n'a jamais fonctionné. Lors de sa dernière visite de travail dans la wilaya, le ministre de la Formation professionnelle s'en était inquiété. Depuis rien, même pas l'ouverture d'une enquête pour déterminer les responsabilités dans l'acquisition de ce matériel importé, censé être à l'état neuf. Selon des indiscrétions, il s'agirait de vieux équipements réformés puis rafistolés pour les besoins de leur exportation vers l'Algérie, à Annaba précisément. Lors d'un récent forum de la radio locale, ce problème a été posé au nouveau directeur de la formation professionnelle.