Conduite par un membre de la fédération égyptienne de football, la délégation de l'ENPPI est arrivée à Chlef dans la nuit de lundi à mardi. Elle se compose de 39 personnes, dont 21 joueurs et 6 journalistes. L'équipe égyptienne, logée à l'hôtel l'Ouarsenis, a fait hier son premier galop d'entraînement sur la pelouse en tartan du stade olympique en présence d'une foule nombreuse. L'entraîneur Hani Ramzi, ancien international égyptien, a programmé d'autres séances d'entraînement afin de permettre à son équipe de se familiariser avec l'état de la pelouse et le climat qui prévaut actuellement à Chlef (20°C dans la journée de mardi). Rencontré au salon de l'hôtel, Alaa Abdessedek, membre de la direction technique de l'ENPPI, nous dira que « l'ENPPI est venue avec le désir d'assurer sa qualification ici à Chlef, afin d'aborder le match retour dans de meilleures conditions ». A ce titre, il nous a fait savoir que l'ensemble est déterminé à s'en sortir avec un résultat positif, en dépit de la valeur de son adversaire qu'il juge « jeune et de niveau technique appréciable ». Le fait de jouer devant un public nombreux ne lui fait pas peur dans la mesure où, dit-il, l'ENPPI a l'habitude d'évoluer devant pareille galerie. « Nous avons déjà joué en Algérie, il n'y a pas longtemps, face au MCA que nous avons battu à domicile 3-1 pour le compte de la coupe arabe », a-t-il souligné. Sur le parcours de son équipe et son classement actuel dans le championnat égyptien (9e), Alaa Abdessedek affirme que le groupe est revenu très fort ces derniers temps et a enregistré une série de bons résultats. A propos de son adversaire, l'ASO, notre interlocuteur dit avoir obtenu les informations nécessaires. D'après lui, l'ENPPI doit sortir le grand jeu afin de bien gérer le match et de ne pas subir la pression des locaux, si elle veut repartir avec un résultat à son avantage.