Les supporters algériens s'illustrent de désagréable manière à chaque rendez-vous international en Algérie. L'exécution des hymnes nationaux (algérien et autres) est devenue un vrai calvaire pour nos hôtes. L'hymne étranger est sifflé à tue-tête et dans un assourdissant concert de sifflets et de huées. Cette attitude des supporters n'honore ni leur rang ni l'image qu'ils renvoient de l'Algérie sur tout le continent. En terre d'Afrique, on ne siffle plus pendant les hymnes nationaux. Ces moments sont devenus des instants privilégiés pour l'expression du fair-play et du respect de l'adversaire. Les supporters algériens n'ont pas besoin de ce comportement qui terni leur image et celle de l'Algérie. Dans les autres contrées africaines, lorsque retentit l'hymne national algérien, aucune voix ne le perturbe. Il est accompagné par un silence de cathédrale. Pourtant, les enjeux sont les mêmes. C'est-à-dire la victoire et les trois points qui vont avec. La barrière qui sépare les supporters qui respectent un hymne national et ceux qui le chahutent est fragile. Surtout lorsqu'elle est enjambée par le chauvinisme primaire, aveugle, porteur de tous les dangers dans un stade. Un match de football n'est pas un champ de guerre. Il y aura obligatoirement un vainqueur et un vaincu. Ceux qui n'acceptent pas cette règle s'excluent d'eux-mêmes de ce fabuleux trait d'union entre les peuples de la planète.