La nouvelle de la mort de Souilah Béchir, 49 ans, dont les circonstances mystérieuses qui ont entouré son kidnapping peu avant sa disparition le lundi 9 avril, rapportées dans notre édition d'hier dans la rubrique « Epoque », a mis en émoi toute la population de la commune de M'liliha. Ce que sa famille redoutait le plus est finalement arrivé ! Son corps, partiellement carbonisé, a été retrouvé gisant à près d'une centaine de mètres de profondeur à l'est de la RN1 dans un endroit inhabité et situé à quelques encablures de la daïra de Sidi Makhlouf, entre Djelfa et Laghouat. Son ou ses ravisseurs lui avaient d'abord ligoté les mains derrière le dos avant de l'enfoncer au milieu d'un pneu usé qui a dû servir à son incinération. Seul l'essentiel du visage a été miraculeusement épargné, ce qui a permis à la famille du défunt qui s'est rendue à la morgue de l'hôpital de Laghouat, hier, de l'identifier avec certitude. La découverte macabre a été faite mercredi dernier par un berger du coin qui faisait paître son troupeau. Il a alerté aussitôt la gendarmerie de Sidi Makhlouf. La nouvelle faisait d'abord état de la découverte du corps d'un jeune homme d'environ 16 ans. Et si l'on n'a pu immédiatement établir le parallèle entre ce corps retrouvé inerte et le disparu, la raison est due à la frêle corpulence de Souilah Béchir qui avait fait penser systématiquement à un adolescent. En définitive, c'est grâce au flair du maire de la localité du défunt, un ancien gendarme, que l'hypothèse qu'il s'agit d'une même personne a été confirmée. L'inhumation aura lieu aujourd'hui, selon le maire, que nous avons joint par téléphone.