Il est 6 h en ce 9 mai 2001 et le jeune B. A. (17 ans) se dirige vers son travail. Arrivé près de la mosquée de Baiyra, un quartier de Aïn El Oulmène, il est soudain accosté par C. M. alias Dadi et son complice L.S., des repris de justice. Le garçon est tiré sans ménagement vers l'obscurité où le principal accusé lui asséna plusieurs coups de poing. Et c'est à l'aide d'un couteau que le prévenu commet seul l'horrible forfait. Ne pouvant prendre part à ce méfait, l'acolyte prend la fuite. Sollicité, le médecin légiste confirme l'attentat à la pudeur ainsi que les coups et blessures qui ont nécessité un arrêt de travail de sept jours. Devant la barre, le mis en cause nie les faits et tente de prouver à la cour qu'il se trouvait le jour du « crime » à Rouisset (Ouargla). Sa défense essaye en vain de le dédouaner. La cour n'a tenu compte ni du réquisitoire de l'avocat général qui préconise la peine maximale ni des arguments de la défense. Une peine de 8 années de réclusion criminelle est prononcée à l'encontre de l'accusé.