La liste des victimes continue de s'allonger au rythme des accidents récurrents de la circulation qui n'ont pas fini d'endeuiller des dizaines de familles. Véritable fléau national, la route a encore tué comme le montre si bien les macabres statistiques recueillies auprès de la Protection civile. Et pour cause, à Mila, l'on dénombre au compteur des quatre premiers mois de l'année en cours, 133 accidents qui ont coûté la vie à 19 personnes et fait 149 blessés, contre 74 accidents donnant lieu à 7 décès et 104 blessés durant la même période de l'année 2006. L'analyse comparative de ces données est on ne peut édifiante, puisque la série noire des accidents de la circulation est en très nette évolution dès lors que le bilan des victimes (morts et blessés) s'alourdit. Les principales causes de la tragédie routière sont essentiellement attribuées à l'excès de vitesse, suivi du non-respect du code de la route, les dérapages, et enfin le manque de vigilance des piétons. Les tronçons les plus meurtriers sont incontestablement la RN5 (Constantine-Alger), notamment entre Oued Athmenia et Tadjenanet, et la RN27 au niveau de la commune de Grarem Gouga. Le bilan fait état aussi de dégâts matériels occasionnés à 108 véhicules poids léger, 26 poids lourds et 5 transports en commun. Sur un autre registre, l'on déplore la mort par asphyxie, le mois dernier à Teleghma, de 8 personnes et d'une 9e à Hammam Oued Athmenia, 3 autres individus se sont suicidés, dont 2 à Teleghma et 1 à Oued Endja ; une autre personne est décédée à Mila suite à une chute mortelle sur un rocher.