Le CS Constantine est-il en passe de sortir du gouffre ? Le club connaît une véritable courbe ascendante ou est-ce de la poudre aux yeux ? Les inconditionnels du club y croient dur comme fer. Le nul arraché le week-end dernier face au CABBA est là pour donner du courage aux plus incrédules. Certains pensent même que le nul face à la JSK (à Constantine) peut être considéré comme un bon résultat, eu égard à l'envergure de l'adversaire et à sa réputation à l'échelle du continent. Selon beaucoup de fans clubistes, les poulains de Nedjar ont montré de bonnes dispositions pour concrétiser l'inévitable but du CSC cette saison, c'est-à-dire assurer la survie du club parmi l'élite. Par ailleurs, les camarades de Medjoudj ont prouvé par le passé qu'ils n'étaient pas aussi réguliers dans les résultats que le souhaitent leurs milliers de fans. On se rappelle à cet effet que les poulains de l'ex-entraîneur Bracci avaient suscité beaucoup d'espoirs au lendemain de la victoire arrachée face au NAHD lors de la première journée. Près de deux mois après et sept journées de championnat, les camarades de Amroune sont toujours à la recherche de leur deuxième victoire. Avec six points seulement au compteur, les Sanafir occupent le bas du tableau, une situation loin d'être rassurante. Ce qui n'est guère de l'avis de l'entraîneur Nedjar qui croit fortement aux chances du club de se maintenir, il a même laissé entendre que ce sont ses certitudes qui l'ont poussé à accepter la mission. « Je connais très bien la maison CSC ainsi que de nombreux joueurs. Je pense que nous avons un groupe qui peut réaliser notre objectif, qui n'est autre que le maintien. » En homme averti, Nedjar refuse de parler de situation catastrophique (dettes, président démissionnaire...). Pour lui, seul le travail compte. « Mon travail est de m'intéresser au technique, à la préparation de l'équipe. Le reste est du ressort de la direction du club. » En ce qui concerne le report du match CSC-MCA qui devait avoir lieu ce jeudi, Nedjar semblait contrarié. « J'avais envie que les joueurs continuent sur la dynamique acquise jusque-là. Le report va casser un peu le rythme, mais je me suis fait une raison. » Autre souci pour Nejdar, « il faudrait combler le vide que peut laisser le manque de compétition de ce week-end ». Ce qui n'est pas aisé, du moment que les équipes de première et deuxième divisions seront occupées par la compétition. Avec le jeûne et le manque de compétition, les joueurs risquent de se déconcentrer, d'où la hantise du coach constantinois.