Près de 15 milliards de DA pour l'équipement de Mascara Le secteur des équipements publics de la wilaya de Mascara a profité, ces dernières années, des sommes colossales estimées, selon des données de la DLEP, à plus de 14, 94 milliards de dinars, pour les consacrer à l'exécution de plusieurs opérations de développement, dont un budget de 577 milliards de centimes pour la concrétisation d'autres projets durant le premier trimestre de l'année en cours. Selon une source crédible, C'est la DLEP qui est en charge de l'exécution de la majorité des projets de développement au profit de plusieurs secteurs, à savoirs l'éducation, l'enseignement supérieur, la justice, la sûreté de wilaya, la protection civile, la jeunesse et les sports et la culture. « Le nombre des opérations de développement assurées par cette direction, s'élève à140, dont la moitié a été achevée et le reste est en cours de réalisation », précisera notre source. En effet, au cours du premier trimestre de l'année en cours, le secteur des équipements publics a réceptionné 3 projets destinés au secteur de l'éducation. Il s'agit de la réalisation et de l'équipement de 2 cantines scolaires, à Sidi Kada et Menaouer, et la réalisation et l'équipement d'une demi-pension au niveau de la commune d'El Beniane. Les responsables de la DLEP prévoient, au cours de cette année, la réception de 49 autres projets, dont 37 pour le secteur de l'éducation, à savoir 2 lycées, 6 CEM, 7 infrastructures pour le sport scolaire, 14 cantines scolaires, 7 demi-pensions et 21 classes dont un regroupement scolaire. En plus de ceux-ci, 5 autres projets pour le secteur de l'enseignement supérieur, dont un restaurant central, 3 résidences universitaires de 500 lits chacune et 1 000 places pédagogiques sont au menu des projets en voie de réception. Le secteur de la sûreté de wilaya attend, de son côté, la réception de 3 autres projets à savoir un célibatorium et 2 nouveaux sièges pour la sûreté urbaine. « Le secteur de la protection civile et celui des infrastructures administratives seront renforcés, respectivement, par la réception de 2 unités secondaires et 2 nouveaux sièges, le premier pour la direction des trésors et le second pour accueillir les services de la DLEP. » Une ville en chantier Parallèlement à cela, les responsables des équipements publics espèrent, pour l'année en cours, le lancement des travaux de quelque 62 autres projets de développement, dont 26 projets concernent le secteur de l'éducation. Parmi ces projets l'on note la réalisation de 5 lycées, 5 CEM, 3 infrastructures de sports scolaires, 10 cantines scolaires, 2 demi-pensions et 12 classes scolaires. On note également l'inscription d'autres projets qui feront l'objet de lancement incessamment, à savoir la réalisation de 4 000 places pédagogiques et la réhabilitation du pôle universitaire de Sidi Saïd. Aussi, le secteur de la sûreté verra le lancement des travaux de réalisation de 23 projets, dont 9 sièges de sûreté de daïras avec logements de fonction, 10 célibatoriums, un service inter wilayas de matériel (SIM), un nouveau siège pour une unité républicaine de sécurité (URS) et un stand de tir avec une salle de sport et 10 logements. Il est également question du lacement des travaux de réalisation de 5 autres projets au profit du secteur de la justice, à savoir un tribunal, 4 établissements pénitenciers et 5 autres projets pour le secteur des infrastructures administratives, dont un nouveau siège pour la direction des affaires religieuses, 1 siège pour la direction des œuvres universitaires et un nouveau centre pour les impôts. Les fuites d'eau mettent à sec les robinets Des quartiers de la ville de Mascara connaissent, ces derniers temps, des fuites d'eau des conduites. « Des quantités importantes d'eau débordent, quotidiennement, dans la nature. Malheureusement, personne n'a pu intervenir pour mettre fin à cette situation », regrette un habitant du quartier « Sonacom ». En effet, dans ce quartier, situé à l'Ouest du chef-lieu de la wilaya, où vivent quelque 1 000 âmes, les fuites d'eau font rage, au su et au vu de tous les responsables concernés. Les citoyens ont mal accepté cette situation qui ne cesse de se reproduire à chaque foi que l'eau se fait lâcher par les services de l'Algérienne des eaux (ADE). Le gaspillage de l'eau est dû, selon les habitants du dit quartier, à la détérioration du réseau d'alimentation en eau potable (AEP). Ces fuites provoquent des baisses importantes du volume de l'eau destinée à l'alimentation des résidents. Pas loin de là, le quartier Meddeber connaît lui aussi le même phénomène. C'est à la tombée de la nuit, le temps de l'alimentation de ce quartier en eau potable, que des quantités importantes de ce liquide envahissent les rues. « C'est honteux de voir toutes ces quantités de cette matière vitale se perdre dans la nature, sans rien faire », se plaint un habitant.