L'association des conservateurs d'olives de la ville de Sig, à 43 km du chef-lieu de la wilaya Mascara, devant la situation inquiétante que connaît ces derniers temps l'activité de conditionnement de l'olive de table, vient de lancer un SOS envers les pouvoirs publics. Dans un communiqué, les conservateurs d'olives qualifient leur situation d'« alarmante ». Contacté à ce sujet, le président de la dite association, Ali Elagage en l'occurrence, a dévoilé que les acteurs économiques de ce secteur assistent à une véritable situation de mévente d'olives « qui n'a atteint que 40 %». Le rédacteur de la requête explique que cette mévente « résulte en grande partie des charges et de la concurrence déloyale qui pourrit l'activité. » Et d'ajouter : « l'Etat à intérêt à promouvoir cette activité à tous les niveaux de production par le lancement d'un programme de développement du secteur. » Dans ce contexte, il propose des solutions qui pourraient faire l'objet d'étude par le gouvernement, à savoir la réduction de la TVA à un taux préférentiel applicable aux olives ainsi qu'à l'huile d'olive, la réduction sensible des droits de douane à l'importation des fûts spéciaux agroalimentaires « considérés à tord comme un produit d'emballage alors qu'en réalité les fûts agroalimentaires servent de stockage de la production d'olives avant sa mise en consommation. » La réduction sensible des droits de douane à l'importation des matériels de transformation et de conditionnement d'olives, « cette action permettra l'assainissement du secteur par la modernisation des moyens de production des unités vétustes existantes », l'institution de primes d'incitation à l'exportation des produits oléicoles à l'instar des pays de la communauté économique européenne « afin de renouer rapidement avec la vocation que connaissait naguère notre pays dans l'exportation de l'olives de table en Europe, dans les pays de l'Est et même aux USA. », Ainsi que l'amélioration du système bancaire par des crédits de compagne aux taux réduits.