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Quel cirque !
Publié dans El Watan le 27 - 09 - 2007

Quand on a la faiblesse de croire que le cirque est une épopée du spectacle, une légende vivante du talent humain, une survivance des fêtes antiques et même pardon aux puristes, un art majeur, comment ne pas se réjouir de son retour parmi nous ? Le cirque de Moscou sur glaces à la Coupole et Il Florilegio en tournée nationale. Les souvenirs remontent en puissance.
Et cette question : peut-on vivre pleinement une enfance sans avoir, une fois au moins, écarquillé ses yeux sur un éléphant en équilibre sur un tabouret, fermé ses yeux au moment d'une triple pirouette de trapéziste, ouvert sa bouche devant la gueule béante d'un fauve et pris au sérieux un clown pathétique de rire ? Souvenir de ce Mouloud Ennabawi des années 1960 où, au Champ de Manœuvre, un enfant d'un immeuble voisin jeta sur le chapiteau une baguette d'étincelles, nouala, qui mit le feu au cirque (le Pinder ?), et plongea tous les enfants d'Alger dans un deuil sans nom tandis que nos pompiers se démenaient au milieu des fauves affolés… Souvenir de ce passage à Bordj Bou Arréridj où des années après, les gens évoquaient le Cirque Amar qui jouait gratis car son fondateur, Ahmed Ben Amar El Gaïd, était né dans la région. Souvenirs justement d'une saga qui fit que ce jeune Algérien, berger dit-on, devint une légende mondiale du cirque. Il s'essaya d'abord au spectacle dans les Babors et les Bibans avant de monter à Sétif, en 1860, son premier chapiteau rouge et vert. Le spectacle, fortement exotique, s'intitulait « La grotte algérienne ». De là, Ahmed s'en alla à l'assaut de l'Europe et du monde. Entre temps, étant allé acheter une bête au directeur de la Ménagerie lozérienne, il avait pris et son loup et sa sœur, fondant une famille prestigieuse. Décédé en 1913, il avait fait sensation en « jetant » aux lions ses trois fils, Ahmed junior, Abdellah et Mustapha, sous le titre des « plus jeunes dompteurs du monde ». La gloire et la fortune se payaient à ce prix. Mustapha, plus tard, porta sur son cou les marques de crocs d'un tigre dont il avait voulu, en public à Bruxelles, observer de près les amygdales. De son bureau des Champs-Elysées, c'est lui qui assura la diffusion mondiale du spectacle qui, en 1929, possédait un chapiteau à deux pistes. Puis le Cirque Amar éclata en plusieurs avant de passer à d'autres mains… pour vivre jusqu'à nos jours, encore auréolé de sa légende. Tout cela pour dire que nous avons de qui tenir en matière de cirque. Nous devons même être le meilleur public au monde, remarquable, exceptionnel, sinon inespéré. Car comment expliquer alors que nous aimons tellement aller au cirque quand nous le vivons au quotidien ?

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