Le président de l'APC de Maoussa, à 10 km de Mascara, a été suspendu de ses fonctions sur décision du wali, mercredi passé, suite à une poursuite judiciaire entamée par le tribunal de Mohammadia. « Il est attendu que le maire en question fasse, dimanche prochain, l'objet de présentation devant le procureur de la République près le tribunal de Mohammadia pour répondre du chef d'inculpation de mauvaise gestion », a précisé une source digne de foi. La décision de suspension du maire fait suite à une enquête lancée depuis le début de l'année en cours, par les services de la gendarmerie nationale, sur des dépassements dans la gestion du dossier de l'habitat rural et sur la gestion douteuse du parc communal où il a été constaté la disparition d'équipements et de pièces détachées. Parallèlement à cela, la justice a confirmé, mardi passé, la condamnation de l'ex-maire de Tizi, d'obédience RND, à 5 ans de prison ferme et au paiement d'une amende de 200 millions de centimes. Scandales à répétition Notons que l'ex-président de l'assemblée communale de Tizi, qui s'est rendu de son propre chef, le 9 septembre dernier, aux autorités judiciaires du tribunal de Mohammadia, après plus de 9 mois de cavale, a fait, en juin dernier, l'objet d'une condamnation par contumace à 5 ans de prison ferme et au règlement d'une amende de 200 millions de centimes pour dilapidation de deniers publics, ratification de marchés non conformes à la loi et l'octroi de fonds publics à autrui. Signalons que le président de l'APC de Maoussa est le 10ème maire suspendu tout au long de ce mandat. Il s'agit des maires des APC de Matemore, Gharouss, Mohammadia, Hachem, Tizi, El Bordj, Makdha, Bouhannifia et Sidi Abdelmoumène.