Le programme décidé par le gouvernement pour le remplacement de 206 établissements scolaires en préfabriqué, pour un montant de près de 900 milliards de centimes, est en cours d'exécution, selon un cadre de la DLEP. Il a été lancé en 2005 et doit toucher toutes les constructions ayant vu le jour après le séisme d'octobre 1980. Il s'agit de 158 écoles primaires, de 35 CEM et de 13 lycées répartis à travers les localités affectées par la catastrophe. Les communes de Chlef et Chettia en détiennent le plus gros, suivies d'Oum Drou, Sendjas, Beni Rached, Oued Fodda, Oued Sly et Boukadir. Le bilan fait ressortir que 2 lycées, 9 CEM et 56 écoles ont déjà été achevés, alors que le reste est en voie de lancement, selon la même source. « Le programme peut être achevé dans sa totalité à la rentrée de 2008, si toutes les difficultés liées à l'indisponibilité foncière et à l'état de quelques terrains choisis seront aplanies. Ce sont des choses qui bloquent souvent certains projets et nous poussent à trouver d'autres alternatives. Il faut aussi prendre certaines précautions pour éviter de perturber la scolarité des élèves dans le cas des terrains retenus à proximité des anciens établissements », déclare le sous-directeur de la DLEP en charge du dossier. Néanmoins, toutes les études techniques y afférentes ont été achevées et des solutions sont justement envisagées pour lever ces contraintes dans le but d'éliminer ces stigmates du séisme qui ont beaucoup fait souffrir les élèves et leurs enseignants. En effet, en plus de leur délabrement avancé, ces établissements contiendraient un matériau cancérigène, en l'occurrence l'amiante, qui est dangereux pour la santé des élèves et de leur encadrement.