Ce sont 144 listes de candidatures qui sont en lice pour les APC, alors que 7 le sont pour l'APW. Pour les 28 communes, 5 listes indépendantes sont présentes aux côtés des 139 qu'ont présentées 9 partis. Ainsi, il y a 28 du FLN à parité avec le RND, 20 du MSP, 19 FNA, 17 PT, 10 RCD, 10 Nahda, 6 Islah et 1MNE. Cependant, ce sont celles du RND et du FLN qui ont le plus fait parler d'elles. Pour le premier parti, la tête de liste à l'APW est Marouf Mohamed, pharmacien, membre sortant de l'APW, alors que pour l'APC du chef-lieu de wilaya, c'est Saïd Soufi, secrétaire général de la mairie de Témouchent en retraite. Mais, la plus notable candidature au parti d'Ouyahia, c'est celle de Saïdi Saïd, opérateur touristique et président de la Chambre de Commerce et d'Industrie pour Tlemcen et Témouchent. Placé en troisième position, il est pour d'aucuns le futur candidat RND aux sénatoriales. Au FLN, le président de l'APW, Tikhmarine Lakhdar, et le président du chef-lieu de wilaya, Touil Boucif, ont été reconduits, une reconduction mise par l'opinion publique en parallèle avec l'élimination de la candidature de deux ex-parlementaires, une élimination où d'aucuns y ont vu la main du ministre de la solidarité nationale. Verrouillage Si le sort de l'un, Bendouma Ahmed, était scellé le jour où la commune dont il était maire avait donné l'essentiel de ses voix à l'adversaire RND du docteur Djamal Ould Abbès, aux dernières législatives, le second, le Dr Khennafou Sid Ahmed a certainement payé pour s'être imposé en sérieux outsider de la vieille garde qu'il avait réussi à mettre en difficulté localement. De la sorte, le FLN a lui aussi verrouillé le jeu pour ses candidatures aux futures sénatoriales. Pour le troisième poids lourd localement, le MSP en l'occurrence, à l'APW, il a opté pour le sémillant Belal Amar, psychologue, et Mankour Chebah, cadre à la direction de la Formation pour l'APC du chef-lieu de wilaya. L'on saura davantage sur les listes en compétition et sur leur composition, une fois que les partis sauront enfin communiquer et que la wilaya le voudra, une institution qui s'est contentée de livrer difficilement quelques bribes d'information. La presse va-t-elle encore devoir endurer un embargo sur l'information ?