Plusieurs inondations ont été enregistrées, vendredi soir, dans plusieurs localités de la capitale. Dues aux mauvaises conditions climatiques, ces inondations n'ont pas causé de dégâts matériels ni de pertes humaines, affirment les services de la Protection civile de la direction d'Alger. Ces mêmes services ont assuré que plus de 48 cas d'inondation ont été signalés dans toute la capitale. Reste que les communes les plus touchées sont Draria dans la périphérie et Sidi M'hamed dont plusieurs habitations ont été submergées par les flots et les routes fermées à la circulation, fera remarquer le lieutenant Hocine Boukabous, repris par l'APS. La trémie reliant la route de l'ALN à Hassiba Ben Bouali fut submergée par les eaux. Hier encore des gravats étaient visibles à l'intérieur de cette trémie. Des agents d'Asroute tentaient tant bien que mal de venir à bout des flots dans plusieurs endroits de la capitale. Les habitants ont regretté que cette EPIC de wilaya, pourtant munie de matériel nécessaire, n'ait pu intervenir que tardivement et venir ainsi à bout des flots qui menaçaient la mosquée voisine. Pour les résidents de la Basse-Casbah, si les précipitations étaient plus fortes ou avaient duré plus longtemps, les conséquences auraient été déplorables. Craignant l'effondrement de leur habitation, des citoyens de Sidi M'hamed et de Aïn Taya, à l'est de la capitale, ont fait appel aux équipes de la Protection civile. Cette dernière commune du littoral fait face depuis quelques années à l'affaissement de ses falaises. Ainsi, il ne se passe pas un jour où des effondrements soient constatés. Les quelques mesures prises par les services de la commune et ceux de la DTP n'ont pu venir à bout de ce phénomène pernicieux. Il est à noter que les pompiers ont procédé à quelques 53 interventions, dans la nuit de vendredi à samedi, dont trois au niveau des communes de Bab Ezzouar et de Bab El Oued. Pour parer toute éventualité, pas moins de 400 éléments scindés en quatre brigades ont été dépêchés pour porter assistance aux citoyens durant les deux journées de l'Aïd, fera remarquer M. Boukabous qui précise que « la première journée s'est déroulée sans incidence, hormis un accident qui n'a pas fait de victimes ».