Moins de deux mois après son installation à la tête de la wilaya de Jijel, et après un périple à travers vingt-deux communes, Ahmed Maâbed, wali de Jijel, a invité lundi dernier les représentants de la presse nationale pour une prise de contact. De prime abord, le wali affirmera qu'elle « doit être un partenaire pour le développement de la wilaya à l'instar d'autres intervenants ». Le chef de l'exécutif a, dès son arrivée dans la wilaya de Jijel et à travers ses sorties dans 22 des 28 communes de wilaya, privilégié le contact direct à même de permettre d'apprécier la situation dans chaque région visitée. Il insistera sur le travail d'assainissement de la nomenclature des projets et les actions prioritaires dans les domaines de l'hygiène, de l'éclairage public, du transport scolaire, de la lutte contre les fuites d'eau... On sera ainsi informé que des équipes de jeunes à bord de scooters seront utilisées pour identifier les points noirs dans les villes. Par ailleurs, le wali annoncera la mise en place de différents groupes de travail dans différents secteurs. Pour ce qui est de la « feue zone franche de Bellara », le wali lâchera : « Ce n'est plus une zone franche, mais une zone industrielle ! » Il brossera un tableau des différents projets structurants, à l'image des RN 43, et 77 ou encore le périmètre d'irrigation des 4885 ha de plaines côtières entre Jijel et Taher. Des projets qui ont tous connu des retards, si ce n'est un retour à la case départ comme ce fut le cas pour la RN 77 ! Le wali, qui s'étonnera qu'une wilaya « aussi arrosée que Jijel connaisse des perturbations », informera de l'inscription de la station d'épuration de Jijel pour un montant d'un milliard de dinars. Les deux mois de présence sur le terrain feront dire au wali que la wilaya dispose d'énormes potentialités dont la portée a été très durement atténuée par la décennie du terrorisme. Une première rencontre qui a dévoilé un wali qui tient à rentabiliser les infrastructures existantes et à donner un coup de fouet à l'activité dans la région. En réponse à une question sur sa vision après la découverte de la wilaya, le wali répliquera qu'il est « de naissance optimiste, mais qu'il faut retrousser les manches. »