Les patients, qui ont encore recours aux prestations de services de l'hôpital mère-enfant de Sétif, sont confrontés, tous les jours que Dieu fait, à des situations dramatiques et inconcevables. Un jeune couple, dont le bébé souffrait d'une bronchiolite non traitée par les jeunes médecins du service de pédiatrie, a dû ramener son bout de chou au service des urgences, mercredi dernier aux environs de 11h. Là, les parents ont vécu le calvaire. En effet, les internes étaient, comme tous les jours, débordés et aucun spécialiste ne les encadrait. Le service étant en chantier, les consultations se font dans l'exiguïté totale. Les médicaments et le matériel (nébulisateur et autres) sont à la charge du patient et pour le massage, nécessaire au nourrisson encombré, la famille a dû avoir recours à un kinésithérapeute de l'extérieur. Cette situation perdure même au niveau de la maternité où, selon le personnel et des patientes, les coopérants, sollicités pour seconder la gynécologie algérienne, continuent la pratique systématique de la césarienne.