La salle des expositions du palais de la culture Malek Haddad abrite, depuis mardi, le 6e salon de l'astronomie. Pendant trois jours, les initiés et les profanes du « ciel » et de ses secrets auront le loisir de côtoyer plusieurs pointures de l'astronomie, car en plus d'associations et de clubs locaux, versés dans le domaine, des noms en provenance de Jordanie, du Liban, et de France auront la tâche d'accrocher les jeunes et les moins jeunes à une discipline qui tend à se vulgariser, notamment grâce aux salons récurrents de l'association Sirius de Constantine. Pour cette édition, et malgré le nombre d'intervenants de qualité, il nous a été donné de relever l'absence du public. En effet, si le hall d'exposition donnait l'impression que quelque chose se passait, il n'en a pas été de même au niveau de la salle de conférences, où il n'y avait pas une dizaine de personnes. « L'exposé très technique des conférenciers a fait que plusieurs personnes ont quitté la salle après quelques minutes. De plus, et cela se répète à chaque salon, la documentation n'est présente qu'en arabe ou en anglais, rarement en français, une langue pourtant plus accessible que la langue de Shakespeare, surtout quand il s'agit d'un thème aussi technique que l'astronomie », nous dira Djamel, cadre à l'université et féru de…comètes. L'absence de communications a sans doute aussi été derrière la défection du public, surtout des collégiens et des lycéens, qui se sont bousculés aux portes des salons précédents. Pas à ceux du sixième.