Le jeune cinéaste Yanis Koussim, qui n'est autre que le fils de Me Koussim, l'ex-goleador de l'Entente des années 1970, vient d'obtenir le Taghit d'or du meilleur réalisateur de court-métrage. Le film « Khouti » (ma sœur), retraçant la relation entre une psychiatre et une patiente du même âge, ainsi que l'influence de l'une sur l'autre, a donc valu à cet ex-collaborateur d'El Watan (bureau de Sétif) une distinction qui démontre que Yanis est une valeur montante du 7e art algérien. Contacté par nos soins, le cinéaste, qui ne s'attendait pas à ce coup de fil, est content et n'a pas manqué l'occasion pour dédier ce trophée, qui en appellera certainement d'autres, à toutes les femmes. Notre interlocuteur, qui ne veut pas s'arrêter en si bon chemin, est accaparé actuellement par l'écriture d'un scénario de coproduction maghrébine. En voulant savoir davantage sur ce projet, le cinéaste, qui vient de boucler ses 30 printemps, n'a pas voulu en souffler mot.