Les spectateurs, petits et grands, du cirque Il Florilegio découvriront, avec bonheur, un nouveau chapiteau de 1500 places avec en prime un spectacle alliant la féerie de la glace avec la magie du cirque traditionnel. Le week-end dernier, de nombreuses familles se sont pressées devant l'entrée du Parc zoologique de Ben Aknoun, pour se munir du fameux sésame. Des billets dont les prix varient entre 200 et 500 DA pour les enfants, et de 350 et 600 DA pour les adultes. La curiosité se lisait sur l'ensemble des visages. En effet, la plupart des présents étaient impatients de découvrir certains numéros préparés à leur intention. Le décor est planté, de style baroque semblant sortir tout droit de l'univers fellinien. Il Florilegio fait rêver les petits et les grands avec le même enchantement. Le coup d'envoi du spectacle est donné par Steve — l'un des descendants de la famille italienne Togni — sous une salve d'applaudissements. Le programme débute par une chorégraphie sur glace. Sur une piste de 10 x 10m, une acrobate voltige gracieusement dans les « cieux étoilés », à l'aide d' une corde en tissu blanc. Alors qu'elle effectue ses acrobaties en haute voltige, des « angelots », eux, esquissent de gracieuses pirouettes sous une musique entraînante. Les enfants étaient en extase devant le numéro de « La goya médusa » : Cette dernière est allongée dans un cercueil en verre, au milieu d'une multitude de serpents de différentes tailles. La magicienne est un autre numéro qui a capté l'attention tous. Vêtue d'une robe rouge, elle se fait transpercer l'abdomen par des sabres enflammés. Elle en ressortira indemne et toute souriante. Steve Togni a enchanté l'assistance avec son cheval noir. Lui obéissant au doigt et... au fouet, l'animal a effectué des galops saccadés au même rythme qu'une danseuse. Les tigres blancs de Sibérie, un hippopotame, des poneys, des pythons sont autant d'animaux qui ont été les vedettes de numéros époustouflants. Les clowns, pour leur part, ont amusé le public avec leurs gags loufoques. Le spectacle a été animé par des artistes et des techniciens venus des quatre coins du monde, dont entre autres des Russes, des Bulgares, des Mexicains, des Brésiliens, des Tchèques, des Italiens, des Indiens, des Polonais, des Français, des Hollandais, mais également des Algériens. Il est à noter, qu'après son escale à Alger, le cirque Amar entamera une tournée nationale jusqu'à la fin du mois de mai 2008. Elle traversera les villes de Bordj Bou Arréridj, Constantine, Guelma, Biskra, Boussaâda, Djelfa, Laghouat, Tiaret, Relizane et Oran. La population du Sud ne sera pas en reste, puisque une autre tournée est prévue à Ouargla, à El Oued et à Hassi Messaoud. En somme, le cirque Amar a cette faculté d'offrir aux spectateurs, du rire, de l'émotion, des frissons et surtout... beaucoup de plaisir. Un vrai moment de bonheur !