Revalorisation du métier artisanal En vue de relancer les métiers artisanaux, en voie de déperdition, le ministère de la PME et de l'artisanat a entamé un programme de développement, ciblant cinq wilayas-pilotes, à savoir Constantine, Mila, Jijel, Skikda et Béjaïa. Le projet, chapeauté par le centre national des études et d'analyse pour la population et le développement, a pour objectif « d'entreprendre des études socioéconomiques pour l'exploitation du rotin au sein de la population artisanale », expliquera M. Boukaâbache, directeur des Chambres de l'artisanat et des métiers des wilayas de Skikda et de Guelma. Ainsi, l'équipe de chercheurs projette d'exploiter les régions de Ramdane Djamel, Ben Azzouz, et surtout la commune de Kerkera, qui regorge de matière première essentielle à la fabrication du rotin. Effectivement, un jeune artisan de la région a réussi à réaliser sa propre pépinière de rotin. Tamalous : Bientôt, un centre d'enfouissement Ne disposant pas d'une décharge communale, les habitants de la commune de Tamalous cohabitent, depuis plusieurs années déjà, avec les ordures ménagères, éparpillées ici et là devant leurs foyers, à défaut d'un emplacement adéquat. Aujourd'hui, ils se retrouvent face à l'accumulation de détritus dans tous les coins de la ville. Mauvaises odeurs, maladies respiratoires, en plus de la dégradation de l'aspect de la ville font désormais partie du lot quotidien des résidents. Devant une telle situation, les services communaux prévoient la réalisation d'un centre d'enfouissement technique (CET) au niveau de l'agglomération Heramla, située à 20 km de la commune de Tamalous, pour traiter et récupérer les déchets qui étaient, par le passé, brûlés, provoquant à chaque fois des fumées et des odeurs irrespirables. Chéraïa : La baguette de pain à 12 DA La fermeture d'une boulangerie au chef-lieu de la commune de Chéraïa a fait augmenter le prix du pain à 12 DA, au lieu de 7,5 DA habituellement. Cela n'a pas été apprécié par la population locale, d'autant que la solution se trouve au niveau de l'APC, qui a délibérément coupé l'alimentation en eau potable à cette boulangerie, poussant le propriétaire à arrêter la production malgré lui, ce qui amènera celui-ci à déposer une plainte contre l'APC. Selon le propriétaire de cette boulangerie, des ouvriers de l'APC sont venus fermer la vanne qui alimente son commerce en eau potable, tout en la couvrant de béton. Il semble que l'APC suspecte le boulanger de détourner l'eau à son profit aux dépens des autres habitants. Toutefois, ladite APC aurait dû s'y prendre autrement pour ne pas pénaliser la population locale, qui doit maintenant payer plus cher son pain quotidien, sachant que sur les trois boulangeries que compte cette ville, une seule est actuellement en activité. D. Balta , D. D.