Le spectre de la surcharge des classes dans les lycées de la daïra de la Ras El Oued n'aura aucune raison d'être à la prochaine rentrée scolaire ", telle a été la déclaration du wali lors d'une visite d'inspection dans la région. En effet, si on accorde du crédit aux engagements de la Dlep, le lycée de Aïn Tassera, d'une capacité de 800/200, dont le coût avoisine les 11 milliards de centimes, sera fin prêt dans quatre mois, soit trois mois avant la rentrée de septembre. De son côté, le directeur de l'éducation rassure quant à la disponibilité des équipements, disant à ce sujet : « la structure mettra, à coup sûr, fin au calvaire des déplacements des potaches des localités de Sedrata, Ayadhat et Bir Aïssa ; elle contribuera également à endiguer le phénomène de la déperdition par le rachat des centaines d'élèves, auxquels elle offre l'avantage du redoublement ». Le lycée, cette pièce manquante, vient conforter la commune de Aïn Tassera dans son nouveau statut de pôle industriel ; jadis commune rurale, elle est devenue, en un laps de temps, la destination la plus convoitée par les investisseurs de par les avantages qu'elle offre, à savoir la voie ferrée, sa proximité de la RN5, l'avènement du gaz de ville, et une porte d'accès à l'autoroute Est-ouest, dont la livraison de la tranche Bordj Bou Arréridj-Sétif est prévue vers la fin de l'exercice 2008, selon le wali. Plusieurs tronçons ont bénéficié d'enveloppes conséquentes pour leur élargissement et revêtement en béton bitumineux, et l'opération est en voie d'achèvement a-t-on constaté. L'APC a également bénéficié du projet d'un nouveau siège. Les nouveaux locataires de la municipalité, une équipe jeune et animée de bonne volonté, comptent continuer dans cette dynamique pour sortir Aîn-Tassera de l'anonymat. A rappeler que le 2e lycée, dont a profité la daïra, a été attribué à la commune de Ouled Braham, à l'extrême Sud- est de la wilaya.