Deux affaires liées au terrorisme impliquant deux criminels notoires ont été jugées hier au tribunal criminel près la cour de Bouira. Dans la première, la peine capitale a été prononcée à l'encontre du terroriste Akliouche Oulaïd. Dans la seconde, concernant le terroriste Khaladi Farid, dit Aboudjena, le renvoi a été fixé à mars prochain. La nuit du 8 mars 2000, le terroriste Akliouche, né le 12 mai 1961 à Raffour, tendait avec deux de ses sbires, Limam Abdelmalek et Hacène Smaïl, un faux barrage au lieudit Lala Zineb. Un garde communal en tenue tombe dans le guet-apens. Il est descendu de voiture, ligoté puis égorgé par Akliouche qui au moment de se replier avec le groupe terroriste qui comportait d'autres éléments criminels tirait une balle dans la tête de la victime. Rattrapés par les forces de sécurité, les terroristes faisaient face et laissaient un des leurs sur le champ de bataille. C'est Akliouche Oulaïd. Blessé, il est arrêté et jeté en prison. C'est le geste inutile, mais haineux d'avoir tiré une balle dans la tête du garde communal et qui témoigne davantage du caractère sanguinaire de l'assassin qui lui valu la condamnation à mort. Il a d'ailleurs d'autres affaires l'impliquant tout aussi gravement dont l'une d'elles lui a déjà valu la même condamnation. Ses deux complices sont toujours en fuite. Aboudjena, lui, est arrêté par les services de sécurité. Activant dans les maquis depuis 1996, il assassine en 2002 à Aïn Laloui un garde communal auquel il ôte 30 millions et trois autres gardes communaux en 2005 à Ahnif. La troisième affaire jugée avant-hier par la même instance a valu cinq ans de prison ferme à Okbi Samir, 25 ans. Il participait en 2003 à ce faux barrage qui devait coûter la vie à un garde communal et faire deux blessés parmi les éléments de ce corps. A cette époque, le jeune terroriste qui avait 18 ans devait se servir de cet alibi pour déclarer avoir rejoint le maquis contraint par la force exercée sur lui par son père, un terroriste aussi. Par ailleurs, nous apprenons que l'attaque terroriste qui a ciblé dans la nuit de samedi à dimanche un campement de la garde communale à Maghraoui, à Mihoubi, dans la wilaya de Médéa, a fait plusieurs blessés parmi les éléments de ce service de sécurité.