La visite d'Edmond Hervé, maire de Rennes, accompagné d'une importante délégation formée de personnalités et d'universitaires d'un certain rang, entre dans le cadre de la relance du jumelage Sétif-Rennes, resté des années durant en rade. Initiée en 1982, la relation qui renaît de ses cendres grâce aux bonnes volontés des deux rives est à l'orée d'une nouvelle ère, d'autant que certains projets initiés par les universitaires de Sétif et de Rennes I voient désormais le jour. A cet effet, le projet de thèses de recherche en cotutelle est en bonne voie. Une formation diplômante en biomédical touchant l'oncologie sera prochainement lancée. Ce projet sera un appoint certain pour le futur centre anticancéreux de Sétif devant bénéficier d'un personnel performant et de qualité. Il est aussi question d'échanges d'équipes médicales devant prendre en charge l'encadrement et les malades de certaines pathologies. Notons par ailleurs que la municipalité de Aïn Fouara compte mettre à profit ces retrouvailles pour s'imprégner et bénéficier de l'expérience rennaise dans les domaines de la gestion des déchets, des espaces verts et aussi des transports, de la circulation routière et de la restauration de sites historiques (Aïn Fouara notamment). Il convient de souligner que le modèle de la cité bretonne dans le domaine de la coopération internationale, qui s'étend à plus de 13 villes des cinq continents ne peut être qu'à apportera de nouvelles approches et méthodes de gestion à la capitale des Hauts Plateaux.
