Les Lions de la Mina, qui jouaient leur survie, ont encore raté le coche devant les gars de la Saoura, qui étaient loin d'être un foudre de guerre. En effet, les protégés de Bakoura, rongés par un esprit de clanisme qui ne dit pas son nom, ont foulé le gazon du stade Zougari Tahar amoindris par l'atout de solidarité ; un atout ô combien indispensable pour une équipe qui bat de l'aile. Cette défaillance et ce manque de responsabilité manifestes chez les joueurs locaux se sont répercutés sur la physionomie de la rencontre, qui fut amertume de bout en bout. En effet, en dépit de quelques facettes de jeu et de quelques offensives peu évidentes des coéquipiers de Benzineb, la faible assistance est restée sur sa faim. Une partie des supporters n'a pas manqué d'exprimer son mécontentement et les mots grossiers n'ont pas manqué aussi. Un résultat qui risque d'hypothéquer l'avenir du RCR en ce palier. Et c'est bien dommage pour une aussi glorieuse formation qui a tant égayé les Relizanais, des années durant.