C'est aujourd'hui que sera donné, à partir de la commune de Rouached, le coup d'envoi de l'acte II de la rentrée professionnelle 2007/2008, qui coïncide avec le 23 février, avec une offre de 2652 postes pédagogiques répartis sur 1100 places proposées en formation résidentielle, 772 sous forme d'apprentissage, 550 au bénéfice de la femme au foyer et 230 pour les cours du soir. A ce propos, le directeur de la formation professionnelle, Hocine Rabah, expliquera : « Des journées portes ouvertes cycliquement soutenues par des rencontres de proximité et une campagne de sensibilisation, mettant en exergue les sérieuses et prometteuses possibilités de formation qualifiante et diplômante en direction des jeunes éjectés des différents circuits scolaires, de la femme au foyer, de la population carcérale, des handicapés et des travailleurs manquant de qualification et de compétence professionnelles, ont été périodiquement organisées par le secteur. » Et d'ajouter : « Le secteur de la formation et de l'enseignement professionnels tend à s'ouvrir davantage sur l'environnement économique pour cibler d'autres domaines en rapport avec les besoins socioprofessionnels. » Les offres de formation disponibles au niveau du secteur, dont la carte pédagogique vient d'être étoffée par l'ouverture d'un nouveau CFPA à Mila, portant ainsi le nombre des établissements à 13, en plus de l'Institut national spécialisé (INSFP) du chef-lieu de wilaya, touchent 18 branches professionnelles et 160 spécialités (tous modes de formation confondus). Les branches les plus prisées par les stagiaires sont, sans conteste, celles qui correspondent à la spécificité agricole de la région. Raison pour laquelle l'on relève un intérêt grandissant pour les spécialités en rapport avec l'agriculture, précisément celles liées à l'agroalimentaire et l'hydraulique, car ces dernières sont susceptibles de générer des opportunités d'emploi non négligeables à la faveur de la dynamique socioéconomique qui commence à se profiler par la mise en service du gigantesque complexe hydraulique de Beni Haroun. Beaucoup d'autres filières, non moins importantes, tels le BTPH, le coffrage-ferraillage, la gestion des ressources humaines et la coiffure, ainsi que l'habillement et le textile, sont plus que jamais relancées, a souligné Abdenacer Boukebous, chef de service suivi des établissements.