Le 7e Salon national du livre a ouvert ses portes hier et les fermera le 18 mars, à la Bibliothèque nationale d'Alger. En tout, une dizaine de distributeurs et d'éditeurs sont représentés. Ce salon a pour objectif de populariser le livre et de permettre aux lecteurs de rencontrer les éditeurs et les auteurs. Cependant, cette année un mot est sur toutes les lèvres : la Palestine. C'est une réponse, dit-on, au Salon du livre de Paris qui célèbre cette année le 60e anniversaire de la création de l'Etat d'Israël. Considéré comme une provocation, les éditeurs algériens ont décidé de boycotter le Salon du livre à Paris. Demain dès 14h30, un film sur la Palestine sera proposé puis suivi d'un débat. « Cette journée sur la situation de la cause palestinienne se veut non politique mais humanitaire », selon Mohamed Tahar Guerfi, président de la Snel, le syndicat des éditeurs de livres. D'autres conférences ou ateliers sont au programme plus ancrés sur l'édition et le livre comme celles sur « Les éditions et média en Algérie » prévues le 16 mars à 14h ou « A la découverte des jeunes écrivains » le lendemain à la même heure. Au niveau des livres, tous les thèmes sont présents. Les organisateurs ont recommandé aux éditeurs une remise sur tous les livres entre 10 et 20%. Cependant, elle n'est pas obligatoire et certaines éditions ne font pas de réduction.