La 7e édition du Salon national du livre, qui s'est tenue à la Safex des Pins maritimes, a été clôturée hier. Censé être l'un des plus grands rendez-vous annuels du monde de l'édition en Algérie, le Salon national du livre (SNL) a été victime d'une discorde entre différents syndicats d'éditeurs. En effet, l'édition algérienne n'était pas réunie au complet en cette 7e édition du Salon. Un signe révélateur d'un grand malaise qui ronge la profession, déjà agitée par de nombreuses tensions entre les acteurs du livre en Algérie. «Personnellement, j'ai envoyé des invitations à tous les éditeurs algériens, sans aucune exception. Pour ce qui est des maisons absentes, je pense qu'ils regrettent, aujourd'hui de ne pas participer à cette manifestation. Ces derniers n' ont fait que sanctionner leurs auteurs et leurs lecteurs», tiendra à préciser Ahmed Madi, président du Syndicat national des éditeurs du livre (Snel) et commissaire du Salon national du livre. Pour M.Ahmed Madi, ce Salon était un «succès» et ce malgré quelques défaillances. «Le Salon a été un succès en dépit de quelques défaillances que le syndicat veillera à les corriger lors de la prochaine édition», assura-t-il, avant-hier, lors d'une conférence de presse organisée par ledit syndicat à la veille de la clôture dudit salon. Toutefois, il a rappelé que cette manifestation permettra la transmission de la passion des livres, notamment aux jeunes. Elle permet également de contribuer à «la diffusion de la valeur de l'action commune en matière de livre qui constitue le meilleur moyen de se forger...». Les travaux de préparation de la 8e édition ainsi que le Salon maghrébin du livre devraient commencer à partir de la semaine prochaine. Les organisateurs du Salon national du livre, qui revient après deux ans d'absence, ont choisi de mettre à l'honneur la Palestine, pour cette édition, qui marque sept ans d'existence de cette manifestation, placée, cette fois, sous le signe de Un livre dans chaque main. Et même avec la polémique qui a caractérisé cette manifestation, tous les éditeurs n'ont pas choisi de boycotter l'événement. 75 maisons d'édition étaient présentes, tout au long de la semaine à la Safex. La zaouia Tidjania ainsi que le Haut Commissariat à l'amazighité (HCA), qui participent pour la première fois à l'événement, ont été honorés à cette occasion. Plusieurs conférences littéraires et activités culturelles ont été programmées dans le cadre de ce salon. «Notre objectif était d'encourager les jeunes auteurs ainsi que de jeunes maisons d'édition...», ajoutera le commissaire du Salon.