Vieux bâti à Sédrata : Décrépitude à Zenket Achour Le quartier populaire appelé communément Zenket Achour, et dont la construction remonte à la période coloniale, supporte difficilement le fardeau des années et cache mal la précarité dans laquelle vivent les 34 familles, des plus anciennes de cette ville. Les signes de décrépitude visibles de loin et l'enchevêtrement des constructions qui composent cette agglomération offrent aux hypothétiques visiteurs du centre-ville de Sédrata un décor hideux, et confirment que l'amélioration du cadre de vie des citoyens est bel et bien ramenée à de modestes proportions. Les murs sclérosés, l'omniprésence des toiles ondulées et les effondrements partiels dus à la vétusté des lieux font de Zenket Achour un lieu à haut risque et donnent une idée, on ne peut plus claire, de l'âge des bâtisses qui composent ce quartier. S'agissant des voies de canalisation des eaux usées, un habitant de ce quartier dira : « Les odeurs nauséabondes ne quittent jamais les lieux, malgré le nettoyage quotidien et les efforts consentis par les habitants du quartier lors des campagnes de volontariat. Et pour cause, un seul égout usé, et ne répondant guère au nombre des habitants vivant dans ces logis de fortune, fait fonction de passage de ces eaux usées avec tout ce que cela suppose comme risques pour la santé des habitants de cette rue ». Et un autre d'ajouter : « Nous comptons parmi nous plusieurs cas d'allergies et au moins quatre personnes chez lesquelles sont suspectées de graves maladies causées, justement, par l'insalubrité des lieux et le manque d'aération provoqués par l'exiguïté des constructions et leur incapacité à répondre au nombre croissant des personnes qui y vivent. Ces dernières sont entassées parfois jusqu'à huit dans une seule pièce. Les dix cas de myopie précoce sont le résultat d'un éclairage défaillant et inexistant à l'intérieur de ces logis de fortune qui sont exposés, outre les risques d'effondrement, à des inondations pendant l'hiver ». Des promesses quant à la prise en charge des doléances de ces citoyens affluent de toute part lors des campagnes électorales, mais restent sans écho. Même phénomène, mêmes doléances et mêmes promesses sans lendemain pour plusieurs quartiers populaires du chef-lieu de la wilaya où le problème se pose avec plus d'acuité. Deux agents de la SGS sous les verrous Deux agents de la société de gardiennage et de surveillance (SGS) ont été placés, avant-hier, en détention préventive par le tribunal de Souk Ahras pour un vol qualifié qu'ils avaient commis, quelques jours auparavant, à l'unité des peintures de Souk Ahras (UPSA). Désignés dans cette unité, conformément à une convention signée conjointement par les deux entreprises, les mis en cause, répondant aux initiales de K.M. (30 ans) et K.L. (32 ans), ont détourné, durant l'exercice de leur activité, une quantité de produits finis estimée à 50 000 DA. Présentés devant le parquet, ils n'ont pu nier les faits qui leur ont été reprochés par les enquêteurs. Le représentant du ministère public a requis une peine de 7 ans de prison ferme, alors que l'avocat de l'entreprise a plaidé pour une sanction sévère, ainsi que le versement d'une amende de 40 000 DA par les auteurs de cet acte au profit de l'UPSA. Le directeur de l'entreprise, constitué en partie civile, a déclaré, à l'issue de l'audience, qu'il s'agit d'un précédent au sein de cette structure, que l'administration doit réprimer par voie de justice.