La BDL réinvente le goulag en 2008 C'est à un scénario digne des pires années de l'article 120 que vient d'être confronté un chef de département central de la BDL. Une semaine après avoir déposé sa candidature à l'élection du syndicat d'entreprise (UGTA) à l'unité siège (1000 salariés), ce cadre — qui en sait peut être trop — a été tout simplement muté manu militari à Boukadir, wilaya de Chlef, pour y lancer une activité de prêt sur gages. L'élection des nouveaux représentants syndicaux, reportée plusieurs fois, est devenue un enjeu central à la BDL. La Banque de développement local doit être privatisée en 2008-2009, et son P-DG, M. Bachtarzi, interpellé dans son bureau par des agents de la brigade économique il y'a deux mois, est fragilisé par une enquête préliminaire. Le cadre « déporté » compte poursuivre son engagement syndical. Nouveau directeur de la santé pour Aïn Defla Le secteur de la santé à Aïn Defla a un nouveau directeur en la personne du Dr Abdelhakim Ferhaoui. Ce dernier a pris ses fonctions hier, apprend-on de source sûre. Signalons, toujours selon la même source, que le nouveau DSP était en poste à Adrar depuis 1990. Quant au Dr Azzeddine Chaâbane, son prédécesseur, il a rejoint son ancien poste au ministère de la Santé de la Population et de la Réforme hospitalière, à sa demande, a encore indiqué notre source. Séminaire national sur la vie et l'œuvre du Dr Ahmed Aroua La deuxième édition du séminaire national sur la vie et l'œuvre du penseur et médecin, Dr. Ahmed Aroua, se tiendra les 26 et 27 mars dans la ville de M'doukal, wilaya de Batna. Des universitaires et compagnons de cet homme de culture participeront aux travaux de cette rencontre, selon le président de l'association Culture et patrimoine de M'doukal (ville natale du défunt penseur), initiatrice du séminaire. Les contributions d'Ahmed Aroua à la pensée islamique au travers de ses œuvres et l'impact de ses actions sur la médecine et sur l'environnement constitueront les deux axes principaux de cette rencontre. Une exposition retraçant l'itinéraire de ce penseur, une visite à son foyer parental et une halte sur les sites historiques de M'doukal figurent également au programme de la rencontre. Don de tableaux au Musée national du Hamma Trois artistes peintres ont fait don de sept de leurs œuvres pour faire partie des fonds du Musée national des arts modernes d'El Hamma (Alger). La cérémonie de remise de ces dons a eu lieu lundi soir à Paris au cours d'une sympathique cérémonie organisée au Centre culturel algérien en présence d'artistes et d'hommes de culture établis en France. Il est à souligner la tenue d'une exposition internationale sur les arts modernes, prévue à Alger le 19 avril prochain et au cours de laquelle sera exposé pour la première fois le fameux tableau de Pablo Picasso qu'il a consacré à la moudjahida Djamila Bouhired. Sanction avec effet rétroactif Suspendus à compter du 4 mars 2008, puis traduits en conseil de discipline le 15 du même mois, les trois équipes (chaque équipe est formée de deux anesthésistes) sur les cinq que compte le CHU de Sétif, en l'occurrence les auxiliaires médicaux en anesthésie-réanimation (AMAR), n'ont reçu les notifications de suspension que quatre jours après la tombée de la sanction, soit le 8 mars 2008. Entre temps,certains suspendus ont été « sommés » d'assurer dans la nuit du 5 au 6 du mois courant, une garde au niveau du bloc des urgences. Les suspendus ayant exercé à leurs risques et périls pendant leur suspension s'interrogent : « Seront-nous payés pour le travail accompli ? ».D'autant, disent-ils, que tout travail mérite salaire. Insalubrité à la maison de la culture de Boumerdès Faute d'activités culturelles, la maison de la culture de la wilaya de Boumerdès est devenue depuis quelque temps le lieu où se côtoient l'insalubrité et l'insécurité. Une saleté repoussante jonche depuis plus de 4 mois l'enceinte et les contours dudit établissement. Des tas d'ordures, des canettes de bière et toutes sortes de déchets s'amoncellent au niveau des escaliers attenants aux locaux commerciaux sans qu'aucun responsable ne s'en inquiète. A l'origine, l'ouvrier qui se charge de l'entretien des lieux a pris sa retraite depuis au moins 4 mois et personne ne l'a remplacé. En plus de l'insalubrité, le problème d'insécurité se pose avec acuité surtout lorsque l'on sait que cet espace culturel est implanté dans un endroit isolé.