C'est avec consternation et ressentiment que je me joins au noble combat d'information et de sensibilisation de l'opinion publique aux dérives du pouvoir actuel à tous les niveaux de la vie publique que mènent remarquablement l'ensemble des journalistes de la presse libre, en particulier MM. Belhouchet et Amari. C'est affligeant pour notre pays, notamment pour notre justice « à œillères » qui se trompe encore une fois en inculpant des journalistes qui n'ont fait que leur travail, en dénonçant les véritables coupables et prédateurs insatiables qui rongent jusqu'à l'os notre pauvre pays. Que Dieu vous garde et vous préserve. Bentchikou Mohamed El Moncef Dpt. Biologie végétale, Univ. Constantine J'apporte mon soutien à Omar Belhouchet et à Chawki Amari. J'envoie un article à ce propos également à El Watan, au risque de me retrouver dans les faits divers. La situation est beaucoup trop grave pour me taire ! Nadia Lallali (Yahia-Chérif) Dr en sociologie à la Sorbonne et écrivaine Enseignante à l'Université d'Alger Avec ce modeste message, je me tiens aux côtés de mes compatriotes qui luttent pour une Algérie tolérante et démocratique. Mouloud Belhimeur DESS Polytechnique, Montréal Lors du dernier séisme qui a vu l'Algérie meurtrie et les femmes, encore une fois, accusées de la catastrophe naturelle, j'ai découvert les chroniques de Chawki Amari. Sous un soleil de plomb, une tente défraîchie installée au milieu du stade de Réghaïa, le manque d'eau et de propreté allaitait ma sœur enceinte qui venait de perdre sa maison qu'elle avait mis des années à construire, des années de privations continuelles. J'étais là pour l'assister avec le peu que je pouvais. Elle aimait El Watan et me l'a fait aimer. Pour la distraire, je lui lisais Chawki Amari et « La chemise bleue de Hulk » nous faisait marrer à tel point qu'on oubliait les « blasphèmes », si j'ose dire, des imams qui hurlaient à leur minaret que la cause de l'abandon de l'Algérie par Dieu était la femme, cette femme qui refuse de se voiler. Aujourd'hui, je suis à Paris, doctorante en lettres françaises à Paris IV, et c'est à ma sœur que je le dois. A ma sœur et à l'intelligence des journalistes tels Amari qui ont su développer en moi l'amour de la liberté et le sens de la critique. C'est au nom de ma sœur Adouda, de toutes les femmes comme elles qui ont combattu l'obscurantisme, que j'exprime ici mon soutien le plus profond à tous les journalistes algériens, particulièrement ceux qui avaient été condamnés à tort par cette justice injuste qu'est celle de notre pays, j'entends MM. Chawki Amari et Omar Belhouchet. Ouarda Hamadouche Je ne peux qu'ajouter ma voix à celles qui se sont déjà élevées contre des décisions aussi injustes que stupides. Courage mes frères, vous n'êtes ni les premiers ni malheureusement les derniers. Sadek Fodil, Université Mouloud Mammeri, TO Halte au harcèlement de tout genre, dans le but d'étouffer les esprits libres et dignes. Non au sectarisme de tout genre. Oui pour la liberté de la plume, et respect au métier de journalisme. Amara Fatiha Cadre en informatique à Paris Il est temps que le régime en place cède la place aux hommes qui se reconnaissent dans les valeurs fondamentales : liberté d'expression, liberté de culte, justice sociale, vie décente pour les jeunes et moins jeunes vivant sur cet immense territoire qui est l'Algérie. Azwaw (professeur, île de la Réunion)