C'est une entreprise espagnole, Befessa-Sadyt Somague, qui a remporté hier le marché de réalisation d'une nouvelle usine de dessalement de l'eau de mer à Ténès. Le projet a été décroché lors d'une cérémonie officielle qui s'est déroulée le même jour au siège du ministère de l'Energie et des Mines, avons-nous appris de sources concordantes. Cinq entreprises étrangères étaient en lice et c'est finalement BSA qui a été retenue par la commission d'ouverture des plis, après avoir, dit-on, présenté la meilleure offre financière, avec un investissement de l'ordre de 190 millions de dollars. L'intervenant s'est engagé, apprend-on aussi, à réaliser cette unité de 200 000 m3 en 24 mois. Les travaux seront lancés en juillet prochain sur le site de Mainis, à 5 km à l'Ouest de Ténès. Le terrain en question est situé dans la zone d'expansion touristique, qui est malheureusement restée inexploitée en dépit des nombreux projets d'investissements touristiques présentés par des opérateurs nationaux et étrangers. L'unité viendra à coup sûr satisfaire les besoins en eau de la région et des cinq communes côtières. Une première unité de dessalement, mais de moindre taille, est déjà opérationnelle depuis juin 2007, à Ténès. D'une capacité de 5 000 m3 par jour, celle-ci approvisionne la population du chef-lieu de la commune.