Durant l'année dernière, 422 cas ont été relevés, essentiellement sur des chèvres qui étendront la contagion à 163 individus s'étant, à un moment ou un autre, trouvés en contact avec les bêtes ou ayant consommé des produits laitiers provenant de ces élevages. Au cours du premier trimestre, les services vétérinaires de la wilaya d'El-Bayadh ont effectué 909 prélèvements sur des bovins et 2 379 autres sur l'espèce caprine, afin de détecter la présence ou non d'éventuelles maladies. L'examen bactériologique confié au Laboratoire Régional, à Laghouat, révélera la présence de la Brucellose sur 41 bêtes. Une zoonose qui a déjà affecté 53 personnes recensées pendant la même période dans les communes d'El-Ghassoul, Kef Lahmar, El-Abiodh-Sidi-Cheikh et Arbaouet. L'année dernière, 422 cas ont été relevés, essentiellement sur des chèvres qui étendront la contagion à 163 individus s'étant, à un moment ou un autre, trouvés en contact avec les bêtes ou ayant consommé des produits laitiers provenant de ces élevages. Lorsque la vache met bas de façon précoce (avortement), c'est souvent un signe révélateur -mais pas systématique- d'une atteinte avérée. Le danger des laitages Dans ce cas de figure, le propriétaire se doit d'en informer les autorités vétérinaires, au risque de se faire surprendre par cette affection. Pour réduire la transmission des maladies aux consommateurs, l'inspection vétérinaire prévoit des descentes inopinées auprès des revendeurs de matières lactiques et dérivées, incluant même ceux justifiant d'un certificat de conformité, pour procéder aux analyses. Par ailleurs, les vaccinations anti- clavelée ont été opérées sur 142 257 bêtes durant ce trimestre, par 29 vétérinaires privés conventionnés. Un effectif en deçà des besoins pour contrer la variole du mouton, selon ces mêmes sources qui relèvent l'envergure de la tâche et les perspectives qui lui sont tracées ; le résultat de 518 000 têtes vaccinées durant l'année précédente sur une ressource animalière aussi importante reflète on ne peut mieux la nature des déficits à rattraper.