Le chantier à lui seul représentera 40% du projet de réalisation du tramway, lequel sera achevé dans 26 mois. La première phase du lancement des travaux de génie civil du tramway d'Oran va démarrer incessamment, après la signature de l'ordre de service (ODS) établi par la société française Isolix. Les travaux de cette étape de déviation des différents réseaux souterrains concernent l'eau, le gaz, l'assainissement et autres VRD. Ce chantier à lui seul représentera 40% du projet de réalisation du tramway, lequel sera achevé dans 26 mois. Une autre opération concerne le traçage des rails, la pose de la plate-forme ainsi qu'un déblaiement de 1,50 m servant de support au bétonnage. Une troisième phase vient en appoint de cette opération qui consiste au re-bétonnage du circuit qui sera emprunté par le tramway. Une quatrième opération concerne l'électrification et l'aménagement des trottoirs, qui sera suivie par la pose des stations tout au long des 18 kilomètres de la trajectoire du futur tramway. Pôles d'échange Les étapes du projet pour l'étude de faisabilité ont été finalisées en 2005, la validation de l'étude a été opérée en septembre de la même année, tandis que l'avant-projet et les appels d'offres de réalisation ont été effectués en novembre 2006. D'une capacité de transport de 88,5 millions de voyageurs/an, avec un passage par kilomètre de 4 975 passagers par heure et par sens, le tronçon routier intra muros sera doté de 17,7 km et jalonné de 31 stations, avec quatre pôles d'échange et deux parcs relais. Ce nouveau mode de transport sûr, rapide et respectueux de l'environnement desservira le centre-ville, le Sud et l'Est de l'agglomération oranaise, notamment les nouvelles cités périphériques. Le premier tramway circulera sur les nouvelles lignes selon un plan de desserte réalisé par le bureau d'études franco-portugais Ensitrans, pour le compte du ministère des Transports, maître d'ouvrage. La conception et la réalisation du projet du génie civil ont été finalisées par la société Isolix, alors que les équipements seront assurés par la société française Alstom. Le coût du projet, estimé au départ à 45 milliards de dinars, (400 millions d'Euros), a bénéficié d'une rallonge financière de l'ordre de 37 milliards de centimes.