Laissé en rade, des décennies durant, le cadre de vie du citoyen, non exempt de tout reproche, d'autant qu'il est en grande partie responsable de la décrépitude de son environnement, (plus que jamais à l'agonie), ce volet qui a fait couler beaucoup d'encre et de salive (il continue de le faire d'ailleurs), devient, l'autre priorité des pouvoirs publics. Après Aïn Azel, Aïn kebira et Bir El Arch, qui ont bénéficié respectivement de 220 MDA (millions), 310 MDA et 230 MDA, c'est au tour de Bougaâ, troisième agglomération de la wilaya, de recevoir aujourd'hui, à l'occasion de la visite du wali, 200 MDA (comme première tranche) à injecter dans l'aménagement urbain (réhabilitation du réseau routier, réfection des trottoirs et de l'éclairage public, et une meilleure prise en charge des espaces verts), qui souffre du manque d'intérêt et de dotations budgétaires des collectivités. L'incivisme des citoyens, aux petits soins avec leurs intérieurs, est la principale cause de la dégradation du cadre de vie, à l'origine des maux qui gangrènent les quartiers populaires, surtout. Le suivi de ces opérations d'envergure (à confier à des entreprises qualifiées et spécialisées), pour lequel l'Etat a injecté plus de 4 milliards de dinars devant toucher, dans un premier temps, 33 communes ayant réglé les questions inhérentes au raccordement au gaz naturel, AEP et réseaux d'assainissement, est plus que souhaité, d'autant qu'il ne s'agit plus d'opération de bichonnage conjoncturel.