Après une excellente prestation en phase aller, le nouveau promu, le MC Saïda a, durant la phase retour, enregistré une série de résultats médiocres, si bien que certains supporters, échaudés par les deux relégations, celles de 1976 et de 1986, se sont affolés et sont devenus très sceptiques. La psychose de la relégation semble les hanter, bien que le MCS comptabilise 36 points et n'a besoin que d'un point pour les trois rencontres restantes, dont une se jouera à domicile, pour assurer définitivement le maintien. Tout le monde s'accorde à dire maintenant que le maintien passe par le NAHD, pour éviter tout risque. Lors de l'entretien qu'il nous a accordé, le président du MCS, docteur Benhamza, en présence de l'entraîneur Hamouche, nous dira : « Nous avons un effectif très limité, même au niveau des remplaçants. Nous pratiquons un bon football qui fait qu'on encaisse des buts. De plus, nos joueurs ont été contactés par divers clubs, ce qui les a perturbés et déconcentré. » Et d'ajouter : « Nous avons un groupe soudé, volontaire et nous souhaitons vivement que l'arbitrage soit à la hauteur Nous avons eu des désagréments à Blida, contre le Mca, Tlemcen ; il y a eu des erreurs d'arbitrage, particulièrement pare les juges de touche que nous remettons en cause. » Questionné à propos des problèmes rencontrés, le président citera « l'équipe non structurée, l'absence de restaurant réservé au Mouloudia, aucun bus, un semblant de structure médicale et des moyens financiers très limités ». L'entraîneur Hamouche abonde dans le même sens : « nous avons été lésés par l'arbitrage et nos joueurs sont sous la pression. Durant la phase aller on ne connaissait pas l'équipe, maintenant, la phase retour est la plus dure. » Le président Benhamza conclut : « le MC Saïda ne rétrogradera pas et je lance un appel au public pour venir en force et soutenir son équipe en toute sportivité, jusqu'à la dernière minute. »