À Aïn Témouchent, la journée mondiale de la liberté d'expression a été fêtée cette année avec un éclat particulier. En première étape, il a été répondu par la corporation de la presse à l'invitation du wali en leur honneur, une réception au cours de laquelle le chef de l'exécutif a offert un dictaphone à chacun des quarante journalistes et assimilés. Une autre réception attendait les autorités locales et les correspondants à la radio qui, pour l'occasion du 3 mai, organisait des portes ouvertes. En ses locaux, Maître Mecheri El Mecheri a donné une conférence sur la liberté d'expression et d'opinion au regard du droit mais également des réalités de l'exercice du métier de journaliste. « La liberté d'expression du journaliste n'est pas un droit à titre personnel comme pour tout citoyen, lui, il l'exerce pour des besoins professionnels au profit de la société, c'est en ce sens qu'elle est l'affaire de tous ». La troisième étape a été une exposition d'articles de presse de quelques collègues. Enfin, l'association El Qalam des journalistes et correspondants a organisé un hommage à la mémoire de deux confrères disparus : les regrettés Mekranter Belhadri et Abdelkader Daho. À Mascara, les correspondants et journalistes de la presse écrite et de la radio locale de la wilaya ont célébré, hier, la journée internationale de la liberté d'expression, coïncidant avec le 3 mai de chaque année. Des portes ouvertes sur la maison de la presse « Bakheti Benaouda » et sur la radio locale ainsi qu'un exposé d'un caricaturiste, Daïkh Miloud en l'occurrence, ont été organisés à l'occasion de cette importante journée. Au niveau de la maison de la culture, des journalistes et écrivains ont été primés lors de cette journée par la direction de la Culture. À Relizane, le wali a annoncé, en marge de la cérémonie organisée en l'honneur des travailleurs de la presse au niveau de la wilaya, que son administration viendra à la rescousse de la famille de notre regretté confrère journaliste M'hamed Keskas, décédé ces derniers mois. Le défunt, qui collaborait avec différents organes locaux, a laissé dernière lui une famille sans ressources. Le premier responsable de la wilaya s'est engagé à régler toutes les dettes accumulées au nom du regretté, notamment celles liées au loyer. A. S., I. B., M. K.