Salim Ilès, porte-drapeau aux Jeux de Pékin Le Comité olympique algérien a désigné le nageur Salim Ilès comme porte-drapeau aux Jeux olympiques de Pékin. Salim Ilès a également été désigné candidat de l'Algérie à la commission des athlètes du Comité international olympique (CIO). Le choix du COA s'est donc porté sur un athlète de niveau international qui a montré une constance dans les différentes compétitions auxquelles il a participé, notamment aux derniers championnats du monde de natation. D'ailleurs, selon une source locale du COA, Salim Ilès a répondu favorablement à des critères rigoureux établis par la commission du COA. Une revue de la presse tronquée La notion de service public dans les médias dits lourds est différemment appréciée et perçue mais à travers les interventions quotidiennes, à la télé comme à la radio, le constat est sans équivoque ; chacun sait que ces médias ne sont guère indépendants du pouvoir public. Alors, il serait plus indiqué de parler de presse gouvernementale que de presse publique ! Ces médias font dans l'exclusion et la revue de la presse diffusée, chaque matin, à la radio, nous en fournit une preuve irréfutable. Certains gros tirages de la presse indépendante sont carrément mis de côté, au profit de journaux au tirage presque insignifiant. Leur avantage : caresser dans le sens du poil. Ces préposés à la lecture de cette revue « auraient reçu des injonctions d'en haut ». Il n'empêche que les titres censurés ont droit de cité, au même titre que les autres, car la radio ou la télé ne sont pas des biens privés. Ces médias, qui n'existent que grâce aux contribuables, ne peuvent se targuer d'être au service de tous, donc publics, si elles font le tri créant une discrimination préjudiciable à l'indépendance, au pluralisme et à la démocratie. Les ingénieurs sous la menace Nous évoquions dans nos récentes éditions le cas de ces scanners Philips en panne dans nos hôpitaux et cliniques et que la firme hollandaise tarde à réparer, son représentant en Algérie (Emirates) ayant fait la sourde oreille. Nous venons d'apprendre que bon nombre d'ingénieurs ayant exercé durant de longues années chez Philips Algérie, sont sur le point d'être mis à la porte par le représentant émirati. Ces ingénieurs ont saisi l'inspection du travail pour dénoncer ce qu'ils appellent « un abus de pouvoir et une décision arbitraire du représentant de la grande firme ». Ces techniciens ne comptent pas se laisser faire, et useront de tous les moyens légaux pour empêcher « ce licenciement abusif ». Le CAP, un nouveau magazine aux grandes ambitions Un nouveau-né vient d'enrichir le paysage médiatique national. Il s'agit de la revue bimensuelle le CAP, dont le numéro zéro est, depuis le 30 avril dernier, sur les étals. Magazine d'information générale de 64 pages, le CAP, comme le présente son directeur général, Zoubir Zemzoum, veut occuper un espace médiatique « insuffisamment investi, en l'occurrence la presse périodique ». « Reposant sur l'expérience des anciens journalistes et le dynamisme des jeunes, le Cap compte porter un regard critique sur l'actualité nationale et internationale, en proposant un plus dans la couverture factuelle à travers une analyse argumentée », précise encore le responsable de la revue. Imprimé dans sa totalité en quadrichromie, le numéro zéro du CAP donne déjà un premier regard sur ce que sera le visage de ce nouveau produit médiatique. Longue vie et beaucoup de réussite pour le CAP… Factures impayées : Sonelgaz recourt à la coupure à Médéa Sonelgaz a dû procéder à la coupure du gaz et de l'électricité aux clients qui ne se sont pas acquittés de leur facture. La société nationale accumule aujourd'hui un montant important de ressources financières, malheureusement gelées. Cette mesure a touché plusieurs daïras et communes de Médéa et concernera également la capitale de la wilaya. En plus du non-paiement des factures à terme échu, Sonelgaz fait face également à d'autres problèmes qui se résument au vol des câbles électriques dont les dommages ont été estimés à 725 millions de centimes, l'agression sur des ouvrages d'électricité et de gaz (avec respectivement 900 et 412 cas), alors que le montant des chèques sans provision déposés a atteint 179 286 800 DA. La fraude constitue également une sérieuse problématique que Sonelgaz doit pallier : en effet, certains citoyens font du « self-service » en piratant directement sur les lignes de Sonelgaz, ce qui a contraint la société à procéder à la coupure et à les ester en justice.