Finie la récréation, les élèves des trois cycles, primaire, moyen et secondaire, entameront à partir du 15 mai la phase des examens. Les candidats au baccalauréat et au BEM auront à subir deux examens, blanc et le bac officiel, entrecoupés de cours de soutien. Les élèves des 6e et 5e années sont en pleins examens blancs et auront en plus de cela droit à deux sessions, l'une prévue le 27 mai et la deuxième le 27 juin. Le ministère de l'Education nationale a fait une exception cette année en fixant les limites des programmes pour les candidats au baccalauréat. Cette décision a été prise suite au mouvement de protestation déclenché par les élèves, il y a quelques mois, qui revendiquaient la suppression de certains programmes vu la surcharge des cours. Avant-hier, les responsables du ministère se sont réunis afin de mettre en place le seuil de la progression des programmes d'enseignement, matière par matière et filière par filière, et ce, à l'échelle nationale. Ce seuil fixe les limites des programmes de référence pour l'élaboration des sujets d'examen du baccalauréat. Selon le conseiller à l'information au niveau du département de M. Benbouzid, ce seuil aura atteint, le 15 mai, une proportion de plus de 80% de l'ensemble des programmes. Ce qui correspond au taux moyen enregistré les années précédentes. Cette délimitation du seuil de progression pédagogique est destinée à sceller les programmes de référence pour l'élaboration des sujets d'examen du baccalauréat. « Nous nous sommes engagés devant les élèves et nous respectons nos promesses. Les candidats au baccalauréat auront des sujets qui traiteront uniquement des programmes dispensés durant toute l'année, en toute clarté et sérénité », a soutenu un représentant du ministère qui a estimé que les élèves des classes de terminale pourront dès lors entamer leur révision sur la base de cours effectivement prodigués jusqu'à la date du 15 mai. La spécificité de la session de cette année a trait à la nouveauté des programmes et à l'application dans le fond et la forme de la réforme du système éducatif. Elle a trait également à la réduction du nombre de filières enseignées qui sont passées de 15 les années précédentes à 6. Cette réorganisation a pour objectif, de l'avis des représentants du ministère, de mieux préparer les candidats au cycle universitaire. Le département de M. Benbouzid a tenu à rappeler l'impérieuse nécessité de préserver le niveau intrinsèque de ce diplôme qui correspond au premier grade universitaire et dont la valeur est reconnue au plan international. Par ailleurs, le ministère de l'Education a pris une série de mesures en faveur des candidats afin de leur faciliter la tâche et de les assister dans ces épreuves sanctionnant de longues années d'études. Il s'agit de la mise en place de cours de soutien qui se poursuivront encore durant la phase de révision dans les établissements scolaires appelés à demeurer ouverts à cet effet. Il est prévu également la possibilité de choisir entre deux sujets d'examen pour chaque matière et durant une demi-heure accordée en sus du temps réglementaire, réservé au traitement de chaque sujet. En outre, les candidats ont eu à se familiariser avec des sujets types qui ont été mis à leur disposition au sein de leurs établissements scolaires. Notons que le ministère a rendu publique la liste des matières composant les six filières tout en fixant les limites des programmes.