A quelques semaines des examens de fin d'année, les parents des collégiens inscrits dans les établissements de la nouvelle ville Ali Mendjeli éprouvent d'énormes difficultés à constituer le dossier administratif nécessaire à l'établissement de la carte d'identité nationale. Le problème, qui dure depuis plusieurs mois déjà malgré l'existence d'un bureau de l'état civil dépendant de l'APC d'El Khroub, serait dû aux lenteurs bureaucratiques marquant le retrait des actes du registre, conformément à la demande des centres d'examen. Les citoyens de Ali Mendjeli se trouvent parfois contraints d'attendre jusqu'à 21 jours pour l'obtention d'un document devenu trop demandé, notamment à l'approche des examens, et aussi avant la période estivale où de nombreuses demandes sont formulées pour le renouvellement des passeports. Selon le responsable de l'état civil à la commune d'El Khroub, le problème se pose avec acuité pour les anciens habitants de la commune de Constantine, qui ont changé leur lieu de résidence vers les nouvelles villes Ali Mendjeli et Massinissa et dont les registres sont toujours conservés au lieu de leur naissance. Une opération qui nécessite la collecte de plusieurs demandes avant leur envoi vers les services d'état civil de la commune-mère. Cette mission est confiée à un seul correspondant, qui se retrouve lui-même chargé d'autres tâches à la commune d'El Khroub. Une explication qui ne semble pas convaincre les résidents de Ali Mendjeli. Ces derniers réclament toujours la mobilisation de plusieurs correspondants, afin que leur soient donnés les moyens d'accomplir une mission pour éviter des retards devenus trop pénalisants.