Les nombreux supporters du Chabab Riadhi Baladiat Ferdjioua (CRBF), qui évolue en Régionale 2 dans le groupe B, ont dû se mordre les doigts de voir les leurs rater l'inestimable aubaine de monter en Régionale 1, après une entame en verve de la compétition ponctuée par une belle série d'excellents résultats. La déception est sans limite, d'autant plus que « la chefferie du club, sous la houlette de son président et richissime homme d'affaires, le député Boudjemaâ Torchi, a consenti d'énormes moyens financiers pour offrir une accession historique à la ville de Ferdjioua », nous a confié le SG du CRBF, Djamel Eddine Kechacha. Les fans de l'équipe locale se sont donc rendus à l'évidence que leur club favori est passé à côté d'une accession longtemps attendue, à trois matchs de la fin de la phase « aller », lorsque le CRBT concédera à domicile une défaite lourde de conséquences contre, justement, le lauréat du championnat, le DRB Tadjenanet en l'occurrence. Le CRBF, ex-FAC (Fedj M'zala Athletic Club), dont la création remonte à 1935, a pourtant cru dur comme fer en sa bonne étoile, n'était cette défaite-surprise qui a tout remis en cause et qui a valu le limogeage au jeune entraîneur chelghoumi qui, jusque-là, officiait à la barre technique du Chabab. En réaction à cette contre-performance qui a fait jaser la galerie, la direction du club a sollicité les services du Constantinois Samir Benkenida, pour remettre à flot l'équipe qui a commencé, alors, à donner des signes de fatigue et qui comptabilisait 9 points de retard sur le leader tadjenaneti. Pour D. Kechacha, « le recrutement contesté, voire imposé des six joueurs appelés à la rescousse, a été fatal à la composante qui ne peut pas aller au-delà de ses capacités techniques réelles. Ajoutez-y à cela le travail de sape de certains groupes de pression (anciens joueurs et dirigeants écartés), l'influence des coulisses et une administrative laminée par les abonnés absents ». Du côté de la présidence du club qui s'est engagée à propulser, dans deux ou trois ans, le CRBF en super division, l'on annonce ceci : « Ce n'est que partie remise ».