« L'approche linguistique du texte élaboré par la culture universelle constitue, à l'heure actuelle, un important support méthodologique. » Tel a été l'argument qui a polarisé, hier, l'attention des intervenants lors du colloque international portant sur le thème « Les linguistiques et analyses des textes », un thème qui sera illustré, durant deux jours, à l'occasion de cette rencontre qu'organise le département de langue arabe de l'université d'Es Sénia. Les communications ont notamment soulevé des questionnements liés à la présence du texte dans la culture linguistique moderne. « Le texte est devenu, au fil du temps, un support fondamental et actif puisqu'il constitue une donnée essentielle dans l'interaction du discours local avec le discours universel. Il permet l'instauration des valeurs et des principes », soutiennent les organisateurs, pour qui « la mondialisation de l'économie et de la production matérielle exige impérativement la mondialisation du texte. Celle-ci conduit le système des signes à occuper une place de premier plan dans la stratégie de la production du sens, sa propagation et sa commercialisation par le biais de plusieurs médiums fournis par la technologie moderne. » Au-delà de la complexité des concepts et de la terminologie, les communications devaient traiter « la nature caractérisant la structure du texte qui convie à la complémentarité des connaissances, à la combinaison des procédures et des pratiques avérées dans l'analyse du texte élaboré par la culture universelle. » « Ceci permet, affirme-t-on, à la linguistique, avec ses différentes ramifications, de jouir d'un statut scientifique et méthodologique. Cette position l'habilite, en théorie et en pratique, à apporter des réponses scientifiques aux questionnements que pose la problématique de l'analyse du texte. » La participation d'un linguiste pakistanais et d'une autre syrienne, a permis, hier, d'enrichir les débats focalisés, notamment, sur les différents obstacles qui entravent la réception d'un texte.