La totalité des chemins de la commune de Bougaâ, à 45 km au nord du chef-lieu de wilaya, est devenue impraticable pour les piétons comme pour les automobilistes. Les routes principales du centre-ville, qui ont connu une opération de réhabilitation en 2004, lors de la visite du président de la République, n'ont pu résister aux multiples pannes du réseau d'AEP, lesquelles ont fait l'objet, au quotidien, de travaux de terrassement, sans cependant une remise en état. Le renouvellement de ce réseau, effectué il y a de cela 7 mois, a davantage endommagé les chaussées. Et si c'est le cas pour les chemins du centre-ville, ceux des quartiers ne sont pas mieux lotis, car leur état est plus grave ; à titre d'exemple, le chemin menant de la mosquée Abi Bakr Essedik du centre-ville vers Bouyouzi, Eleuch, Elkhanoussa et Boucheggouf, en passant par la BADR, ainsi que celui menant de l'ancien hôpital vers ces localités, sont dans un état alarmant. Ce qui pose beaucoup de problèmes aux habitants qui souffrent depuis longtemps en silence. Quant au chemin principal allant vers l'ancien stade Elbatoire vers Boucheggouf, il est aussi impraticable, étroit d'un côté et dégradé de l'autre, et à ce propos, un habitant de la localité dira : « Ça fait un bon moment qu'on attend une intervention pour la réfection de l'ensemble des chemins de nos quartiers, mais en vain, la situation se dégrade de jour en jour et on n'arrive pas à avoir une réponse à nos doléances ». Même chose à Benaraâr et Taslit, deux importants quartiers en terme de densité humaine, et dont l'accès principal est défectueux. Le même problème se pose pour la chaussée menant du lieudit Branchement Bouneb, sur la RN74 vers la cité Bachtola et le lycée Amar Kheloufi, où les automobilistes ont du mal à accéder à leurs demeures ou leur travail. Contacté par nos soins, le 1er vice-président de l'APC n'a pas nié l'état de dégradation que connaît le réseau routier du centre-ville ainsi que celui des chemins de quartiers, déclarant à ce propos : « Nous attendons la fin des travaux de renouvellement du réseau d'AEP à travers les différentes localités pour intervenir et les remettre en état, une fois pour toute. C'est juste une question de temps ». Il est à noter que Bougaâ, l'une des plus anciennes communes de la wilaya de Sétif, a besoin d'un programme « spéciale réfection ».