Destinés initialement à résorber la crise des chéquiers au niveau des CCP et des banques, les ditributeurs automatiques de billets de banques offrent un bien médiocre service au niveau des différents établissements financiers de la wilaya de Ouargla. Toutes les localités se valent et les DAB offrent souvent aux usagers l'image récurrente de machines sourdes et muettes en panne depuis de longues semaines. Dans le meilleur des cas, ces machines sont en manque de billets et rejettent les cartes magnétiques ou souffrent du problème des vieilles coupures qu'elles ne tolérent point. Le pire est que ces fameux DAB sont sensibles aux mauvaises manipulations ou sabotage effectués par des personnes mal intentionnées. Cela concerne notamment l'introduction préméditée de cartes de recharge téléphoniques qui obstruent la paroi et provoquent semble-t-il des dysfonctionnements électroniques impossibles à réparer rapidement. A propos de réparation, le service n'est pas décentralisé et nécessite à chaque fois le recours à des équipes qui se déplacent à partir d'Alger et ne sont pas promptes aux déplacements isolés vu la charge. Et si à Ouargla, on peut trouver un distributeur en marche quand tous les autres sont en panne, Hassi Messaoud quant à elle bat tous les records avec une panne générale de l'ensemble des distributeurs depuis de longs mois. Une situation qui pénalise les travailleurs ayant des horaires particuliers et auxquels un guichet externe fonctionnant H24 offre une commodité certaine. Par ailleurs, il est à signaler qu'un autre service spécifique à Algérie-Poste cette fois-ci enregistre des perturbations ces dernières semaines. Il s'agit du transfert électronique de fonds communément appelé TREF. Cette application électronique autonome donc fonctionnant en dehors du réseau de retrait ordinaire n'est pas assurée par le guichet de la grande poste de Ouargla et encore moins dans les bureaux de postes périphériques. La seule exception est celle du bureau de poste du 1er Mai qui subit du coup une grande charge.