Dans le cadre de la lutte contre les maladies à transmission hydrique, des points noirs ont été recensés par la commission de wilaya à l'issue des visites effectuées sur terrain entre le 26/04/2008 et le 17/05/2008. A rappeler qu'un programme d'assainissement des sources d'eau, mis en application par l'ADE (l'Algérienne des eaux) le mois passé, a ciblé 92 réservoirs, soit une quantité de 70 200 m3. Le barrage de Aïn Dalia, qui produit une moyenne de 7 200 m3/jour, a été touché, à son tour, par cette même campagne d'épuration. Une autre opération du genre sera lancée le mois de septembre 2008. S'agissant des déperditions constatées dans les réseaux d'AEP et celui de la canalisation des eaux usées, la même entreprise publique, qui a soulevé le problème de la vétusté des deux réseaux, compte exécuter un programme de réhabilitation des deux réseaux, à partir du troisième trimestre de l'année en cours. Une importance capitale est accordée cette opération pour éviter, par ces temps de grande chaleur, la stagnation des eaux usées, vecteur principal des maladies citées plus haut, à travers les agglomérations à risque. Le passage de ces mêmes eaux vers le réseau d'AEP a été, d'ailleurs, signalé dans quatre concentrations urbaines du chef-lieu, notamment à la cité des 1700 logements à la cité Khedraoui à Sédrata, au lotissement Boualleg Bachir à Merahna et au village socialiste de H'nencha. Les 8 cas ont été sans conséquences sur la santé des citoyens. D'autre part, sur les 2 914 fuites d'eaux usées, signalées par les services de l'ADE, 2 344 ont fait l'objet d'interventions de la part des agents de l'entreprise, apprend-on auprès de ses responsables. Des comportements irresponsables entravant le bon déroulement de toutes ces opérations ont été, toutefois, soulevés par ces derniers. Il s'agit, entre autres, des raccordements illégaux, de l'extension anarchique du tissu urbain et du non-respect des normes lors de l'implantation de certains lotissements.