L'ASM Oran s'est replacée dans la course à l'accession à la faveur de sa large victoire (4-0) vendredi dernier à El Eulma. La venue de Boualem Charef, comme entraîneur en remplacement du duo Nasredine Drid-Omar Belatoui, n'est pas étrangère au regain de forme des Vert et Blanc. En 25 jours sous la coupe de Boualem Charef, l'ASMO a disputé cinq rencontres. Trois victoires (face au MOB, au MCEE et en coupe d'Algérie) et deux nuls contre le MC Saïda, à Oran, et le SAM, chez lui, ont sanctionné le parcours asémiste sous l'ère Charef. Les dirigeants et supporters du club de Médina Jedida sont pleinement satisfaits du travail accompli par le nouvel entraîneur. Même les juniors sont sérieusement pris en charge au niveau du travail, et ce, afin de faciliter leur intégration en équipe seniors. Salim Laoufi est chargé, aux côtés de Charef, de conduire les juniors vers la forme et l'équipe-type. Les séances d'entraînement au stade Bouakeul se déroulent en présence d'un nombreux public. Boualem Charef, lui, garde les pieds sur terre malgré la belle embellie enregistrée depuis son arrivée. « Mon objectif, dit-il, est de faire accéder l'ASMO en première division. » Le vice-président Aïssaoui souligne : « Au mercato, nous prendrons deux défenseurs et un attaquant. Il est prématuré d'avancer des noms. On attend encore un peu avant de finaliser l'opération recrutement. » Le staff technique asémiste table sur la richesse de l'effectif composé d'anciens et de jeunes joueurs pour remplir son contrat, c'est-à-dire faire accéder l'ASMO. Boualem Charef s'est pleinement engagé dans sa mission. En dehors des heures qu'il consacre aux seniors, il passe beaucoup de temps à enseigner les rudiments de l'entraînement aux techniciens des petites catégories, il assiste aux rencontres des jeunes et ne se prive pas de faire des remarques à ses jeunes collègues pour corriger le tir, s'il voit des choses qui ne fonctionnent pas dans le bon sens. Les dirigeants oranais souhaitent s'engager avec lui sur une longue durée (trois ans). Dans le domaine de l'organisation propre à l'équipe seniors, il a tracé les limites à ne pas transgresser. Il s'agit des absences et autres retards à l'entraînement qu'il ne tolère pas. Des joueurs comme Amrane et Gouaïche, qui habitent Mostaganem, ou Senouci, qui réside à El Amria, n'arrivent jamais en retard depuis que Boualem Charef a fait la remarque sur ce sujet. Le courant passe bien entre Charef et les joueurs. C'est de bon augure pour la suite du championnat.