Les agriculteurs du périmètre irrigable de l'extrême est de Oued djemaa, englobant quelque 200 ha d'orangeraies et d'oliveraies et plus d'une vingtaine d'hectares de jeunes plants, sont montés au créneau pour exprimer leur désappointement devant le retard que prennent les lâchers d'eau de leur 2ème irrigation, pourtant déjà payés auprès de l'office national de l'irrigation et des drainages (ONID), mettant en péril leurs plantations. Ils s'étonnent de voir d'autres périmètres prospérer et bénéficier du 3ème tour. « Cette situation, que nous vivons à chaque campagne, compromet notre production et surtout sa qualité », affirme un agriculteur, ce que rejettent les services de l'ONID, contactés à ce sujet, expliquant que ce ne sont pas moins de 20 millions de m3 affectés au cycle végétatif de cette saison, dont 4,7 millions de m3 seulement ont été lâchés et que le périmètre en question, où 10 ha en tout sont réellement en souffrance, profitera d'un 3ème tour non prévu pourtant.