Ces dernières ont des séances spéciales tous les dimanches et jeudis, alors que les autres franges de la population y ont accès presque tous les jours. Les premiers a en profiter ce sont les élèves des écoles de natation qui s'offrent les séances de la matinée, tandis que celles de l'après-midi, qui se poursuivent jusqu' à 21h 30, elles sont réservées au grand public. La tarification arrêtée par la direction de l'Opow est de 80 DA pour une séance de 2 heures, un prix qui semble à la portée des bourses moyennes. D'où l'afflux considérable de baigneurs surtout en cette période de grande chaleur. Pour exploiter au mieux cette structure, l'office a mobilisé tous ses moyens, notamment le personnel technique et celui en charge de la sécurité des amateurs de natation. « Nous avons pris toutes les dispositions nécessaires pour améliorer la qualité du service et offrir au public un cadre agréable, loin de la fournaise qui caractérise la région en ce moment », nous a déclaré le directeur de l'Opow, Mohamed Kriche. La piscine avait fait l'objet, au début de l'année, d'une opération de rénovation et de réfection ayant touché notamment le bassin, les gradins, la chaudière et le système de régénération des eaux. C'est la seule infrastructure du genre qui existe dans la région, après la fermeture prolongée des anciennes piscines du Creps et de la commune d'Oued Fodda, en cours d'aménagement avec celle de Boukadir, selon le DJS. Elles pourraient, pour deux d'entre elles, rouvrir leurs portes dans quelques semaines, à la grande satisfaction des jeunes de ces localités déshéritées. Quant aux dix bassins construits il y a quelques années à travers d'autres communes, ils seraient dans un état d'abandon total.