[image] Le Conseil de sécurité de l'ONU a fait part vendredi soir de sa "profonde préoccupation" à l'égard de la détention de quatre membres du personnel de la Cour pénale internationale (CPI) en Libye et a appelé le pays à travailler à leur libération. Dans un communiqué, le Conseil de sécurité a rapelé les autorités libyennes qu'elles étaient tenues de coopérer avec la CPI en vertu des résolutions de l'ONU adoptées en 2011 et qui ont abouti au renversement de Mouammar Kadhafi. Quatre membres du personnel de la CPI, dont l'avocate australienne Melinda Taylor, qui fait partie de l'équipe de défense de Seif al-Islam, sont détenus depuis le 7 juin à Zenten (170 km au sud-ouest de Tripoli), où ils s'étaient rendus pour rencontrer le fils de Mouammar Kadhafi. Les autorités libyennes, qui souhaitent juger elles-mêmes Seif Al-Islam, ont déposé le 1er mai une requête contestant la compétence de la CPI pour poursuivre le seul fils de l'ancien dirigeant à être détenu en Libye. Les quatre membres du personnel de la CPI ont assuré mardi à des émissaires de la Cour être "en bonne santé et bien traités", a annoncé vendredi la CPI.