Les autorités judiciaires libyennes ont ouvert une enquête sur l'affaire de tentative de remise de documents injustifiés par une avocate de la Cour pénale internationale (CPI), Melinda Taylor, à Seif Al-Islam El-Gueddafi, a annoncé le représentant libyen auprès de la CPI, Ahmed Al-Djehani. "L'avocate Melinda Taylor a tenté au cours de sa visite en Libye de remettre à l'accusé des documents qui n'ont aucun lien avec l'affaire de Seif Al-Islam et qui représentent un danger pour la sécurité de la Libye", a déclaré Ahmed Al-Djehani cité par des médias. "Cette tentative a été decouverte par les caméras de surveillance", a-t-il expliqué mais sans préciser la nature des documents en question, envoyés, selon lui, par Mohamed Ismaïl, ex-bras droit et émissaire de Seif al-Islam, en fuite depuis la chute du régime de Maâmar Kadhafi le 20 octobre 2011. Au cours de sa visite, Me Taylor portait avec elle une "petite caméra sous forme d'un stylo enregistreur". "Elle se trouve en détention jusqu'à la fin de l'enquête", a-t-il précisé Selon le même responsable, l'avocate faisait partie d'une délégation de quatre membres de la CPI qui avaient obtenu l'autorisation du procureur général libyen pour rendre visite à Seif Al-Islam à Zenten (sud-ouest de Tripoli), où il est détenu depuis son arrestation par une brigade d'ex-rebelles en novembre 2011. De nationalité australienne, Me Taylor a été arrêtée vraisemblablement par la brigade mais M. Al-Djehani ne l'a pas confirmé. Elle est détenue à Zenten dans un lieu de résidence et non dans une prison, a-t-il dit, précisant que l'avocate était actuellement interrogée par les autorités. Les autorités libyennes, qui souhaitent juger Seif al Islam en Libye, avaient déposé le 1er mai une requête contestant la compétence de la CPI pour poursuivre le fils de l'ex-dirigeant libyen El Gueddafi. Elles ont demandé aux juges d'annuler la requête de la CPI ordonnant aux Libyens de le lui livrer. Outre la CPI, les autorités libyennes doivent aussi convaincre les responsables de Zenten de leur livrer Seif Al-Islam si elles entendent le juger. Début juin, la CPI avait annoncé que la Libye pouvait reporter la remise à la cour de Seif Al-Islam dans l'attente de la décision sur sa compétence. Les autorités judiciaires libyennes ont ouvert une enquête sur l'affaire de tentative de remise de documents injustifiés par une avocate de la Cour pénale internationale (CPI), Melinda Taylor, à Seif Al-Islam El-Gueddafi, a annoncé le représentant libyen auprès de la CPI, Ahmed Al-Djehani. "L'avocate Melinda Taylor a tenté au cours de sa visite en Libye de remettre à l'accusé des documents qui n'ont aucun lien avec l'affaire de Seif Al-Islam et qui représentent un danger pour la sécurité de la Libye", a déclaré Ahmed Al-Djehani cité par des médias. "Cette tentative a été decouverte par les caméras de surveillance", a-t-il expliqué mais sans préciser la nature des documents en question, envoyés, selon lui, par Mohamed Ismaïl, ex-bras droit et émissaire de Seif al-Islam, en fuite depuis la chute du régime de Maâmar Kadhafi le 20 octobre 2011. Au cours de sa visite, Me Taylor portait avec elle une "petite caméra sous forme d'un stylo enregistreur". "Elle se trouve en détention jusqu'à la fin de l'enquête", a-t-il précisé Selon le même responsable, l'avocate faisait partie d'une délégation de quatre membres de la CPI qui avaient obtenu l'autorisation du procureur général libyen pour rendre visite à Seif Al-Islam à Zenten (sud-ouest de Tripoli), où il est détenu depuis son arrestation par une brigade d'ex-rebelles en novembre 2011. De nationalité australienne, Me Taylor a été arrêtée vraisemblablement par la brigade mais M. Al-Djehani ne l'a pas confirmé. Elle est détenue à Zenten dans un lieu de résidence et non dans une prison, a-t-il dit, précisant que l'avocate était actuellement interrogée par les autorités. Les autorités libyennes, qui souhaitent juger Seif al Islam en Libye, avaient déposé le 1er mai une requête contestant la compétence de la CPI pour poursuivre le fils de l'ex-dirigeant libyen El Gueddafi. Elles ont demandé aux juges d'annuler la requête de la CPI ordonnant aux Libyens de le lui livrer. Outre la CPI, les autorités libyennes doivent aussi convaincre les responsables de Zenten de leur livrer Seif Al-Islam si elles entendent le juger. Début juin, la CPI avait annoncé que la Libye pouvait reporter la remise à la cour de Seif Al-Islam dans l'attente de la décision sur sa compétence.